D’une facture originale, son bonhomme, grands bras ouverts et protecteurs, en appelait aux consciences par le biais d’un manteau de textile aux coutures raffinées, d’une tête et de mains traités à la feuille d’or, de collages en son sein d’images individus et de scènes du monde entier… “J’ai pensé à un ermite qui se retrouve face à lui même. Retranché du monde, il a soif de communiquer avec les autres. Je ne fais pas de l’art thérapie. Pour moi, l’ermite est quelqu’un qui a un chemin spirituel et qui a le verbe. Je lui ai donc ouvert le manteau après m’être posé la question : comment montrer la lumière qui est à l’intérieur de l’être humain ? Je travaille beaucoup avec les rêves et j’ai compris que la lumière pouvait être le monde qu’on porte en nous. Mon ermite porte le monde. On a l’habitude de voir l’ermite qui marche avec un bâton, moi j’ai voulu montrer un homme qui, s’étant arrêté de marcher, regarde devant lui…”
30 octobre 2009
Nazaré Mardaga, marches et démarches
29 octobre 2009
Metz, l'enfer selon Tinguely
"L’Enfer, un petit début" : sur une estrade de nombreuses sculptures sonores et mobiles allient des éléments d'origine végétale et animale à des pièces mécaniques et objets manufacturés divers : métaux de récupération, moteurs électriques et objets divers. Constellation était présentée (jusqu'au 4 octobre 2009) parmi de nombreuses expositions d'art moderne et contemporain avec des oeuvres de la collection du Centre Pompidou, et des projets éphémères dans l'espace public, à Metz et en Lorraine. Signalons parmi ces manifestations : Guillaume Leblon et sa grande chrysocale, Anish Kapoor, Anthony McCall et son film "Line Describing a Cone", Cildo Meireles avec "La Bruja", Alexander Calder, Daniel Buren et Jean Tinguely.
A voir en détail sur le site du (futur) Centre Pompidou de Metz : http://www.centrepompidou-metz.fr/constellation.html ; avec le programme : http://www.constellations-festival.com/pdf/DepliantConstellation.pdf
28 octobre 2009
Matthieu Husser, sculptures en plans
" Matthieu Husser conçoit ses oeuvres en fonction du lieu et du contexte dans lequel il se trouve. Ses réflexions plastiques se sont principalement axées sur les mutations architecturales, sur l'angle de l'histoire et de la mémoire. "Matthieu Husser multiplie depuis une décennie des projets artistiques qui communiquent l'empreinte de différents contextes urbains. Son regard s'est posé sur des villes d'Europe de l'Est et d'Amérique du Nord avec la même curiosité, la même acuité. Usant de la distance géographique et critique dont il dispose, il révèle aux citoyens des villes où il séjourne des aspects insoupçonnés de leur environnement, questionne les pratiques urbanistiques, dénonce les bouleversements accélérés de l'espace et de la vie quotidienne des usagers. Par la restitution de fragments urbains sous forme de maquettes, il offre à chaque fois une autre perspective de lieux que les gens habitent sans plus les voir. La démarche de l'artiste questionne la relation particulière qui existe entre un lieu et sa représentation cartographique, très puissante pour forger nos schémas mentaux." Alain Caron (texte de présentation de l'exposition sur le site alternatif-art.com)
Exposition "Mes monuments" du 30 octobre au 22 novembre 2009 au Ceaac, Centre européen d'actions artistiques contemporaines; 7, rue de l'Abreuvoir à Strasbourg http://www.ceaac.org/accueil.htm
24 octobre 2009
Spiral Jetty : l'héritage
http://acasculpture.blogspot.com/2009/08/jim-denevan-land-art-xxxl.html
http://acasculpture.blogspot.com/2008/05/landart-sculpture.html
http://acasculpture.blogspot.com/2008/03/sculpture-menace-la-spiral-jetty-de.html
Et succès oblige, après macramé.com, voici http://www.landart.be/ ...
23 octobre 2009
Antony Gormley, le corps dans l'espace
... Première étape. Un réseau dense et aérien de polygones d'acier à claire-voie soudés les uns aux autres occupe l'espace en long, en large et en hauteur, des murs au plafond. Une gigantesque structure en toile d'araignée composée de polygones, enchevêtrement dense à l'intérieur duquel on peut parfaitement se promener. De même que notre corps est fait pour arpenter l'espace, l'espace habite et dilate l'enveloppe charnelle jusque dans ses paramètres les plus mathématiques. Le plus curieux, qui ne saute pas aux yeux mais apparaît évident à l'issue de la visite, réside dans le fait que cette structure abstraite, en expansion, reprend la forme globale et autant de fois agrandie des corps-sculptures que l'on retrouve dans les salles voisines...
22 octobre 2009
Takahiro Iwasaki, sculpture quotidienne
Un sombre château émergeant d’un sac poubelle, des fils tirés de modestes serviettes formant des tours de télécommunication, le fragile pavillon d’un palais de Kyoto qui semble se refléter dans l’eau d’un lac tout proche… La très grande subtilité des oeuvres de Takahiro Iwasaki est le fruit d’associations à la fois enfantines et ironiques entre les matériaux utilisés et les figures qu’ils laissent émerger. Semblant chanter la poésie du réel, les oeuvres d’Iwasaki demandent au visiteur une attention presque méditative : le romantisme de ses paysages entre en conflit avec le dénuement des matériaux utilisés et ouvre un espace nouveau dans lequel les objets du quotidien nous chuchotent la possibilité d’un autre monde, lilliputien et féerique.
Voir l'ensemble très complet d'articles et de photos à propos de la Xème Biennale de Lyon LE SPECTACLE DU QUOTIDIEN sur le site "artcatalyse" : http://www.artcatalyse.eu/plandusite_xemebiennaledelyon_lespectacleduquotidien.htm
Ne pas rater sur ce même site la présentation bien documentée de l'exposition d'art contemporain au domaine de Chaumont-sur-Loire et qui se déroule en parallèle avec le Festival des Jardins : http://www.artcatalyse.eu/expositionsenfrance_artcontemporainachaumont_sur_loire.htm
Gwon Osang, sculpture réaliste
21 octobre 2009
Hélio Oiticica, les cendres de la sculpture
De nombreuses de ses oeuvres exposées en 2007 à la Tate Modern http://www.tate.org.uk/modern/exhibitions/heliooiticica/, ont été perdues. Elles ont été stockées dans la maison de César Oiticica à la suite d'un différent financier et d'une mise en cause des conditions de stockage dans le Centre Municipal de Arte Hélio Oiticica. Les travaux n'étaient plus assurés en raison du coût...
Le Musée national du Brésil a acquis une partie des cendres de l'incendie,qui sont actuellement exposées dans le musée.
Les premières œuvres d'Oiticica, dans le milieu des années 1950, ont été fortement influencées par les mouvements de l'art européen moderne, art principalement Concrete Art et De Stijl. Il a été membre du Grupo Frente, fondé par Ivan Serpa, sous lequel il avait étudié la peinture. Ses premières peintures ont une palette de fortes et lumineuses couleurs primaires et secondaires et des formes géométriques influencées par des artistes tels que Piet Mondrian, Paul Klee et Kazimir Malevitch. La peinture d'Oiticica à rapidement cédé la place à une game beaucoup plus chaude et subtile, d'oranges, jaunes, rouges et bruns qu'il a conserver, à quelques exceptions près, pour le reste de sa vie.
En 1959, il créé l'éphémère Grupo NEOCONCRETO avec les artistes Amilcar de Castro, Lygia Clark et Franz Weissmann (dissolution en 1961).
La couleur est devenue pour lui un sujet de travail clé et il a expérimenté des nuances subtiles (parfois à peine perceptibles) entre les différences parties de ses peintures et sculptures en bois. Les sculptures suspendues se sont progressivement développées et les œuvres tardives étaient constituées de nombreux tronçons, comme une évolution spatiale de ses premières expériences avec la peinture.
Dans les années 1960, il réalise une série de petites boîtes-sculptures interactives appelées "Bolides" (boules de feu), que les spectateurs pouvaient déplacer et explorer. Tout au long des années 1960 et 1970, il a fait des installations appelées "Penetrávels" (Pénétrables) avec lesquels les spectateurs pouvaient interagir; les plus importants d'entre eux étaient les "Tropicalia" (1967) qui ont donné son nom au mouvement Tropicalisme. Il a également créé des œuvres appelé "Parangolés" constituées de différentes couches de tissu, plastique et nattes destinés à être porté comme un costume, mais vécues comme des sculptures mobiles. Les premières expériences de "Parangolés" ont été faites en collaboration avec des danseurs de l'école de samba Mangueira. En 1965, il participe à l'exposition "Soundings two" à la Signals Galery de Londres, avec Albers, Brancusi, Lygia Clark et Duchamp, entre autres. En 1969, il expose à la Whitechapel Art Gallery à Londres, sous le nom de " Whitechapel experience". La même année, il est en résidence à l'Université du Sussex, à Brighton. Après avoir séjourné à Londres et à New York (où il réalise la série des"New-Yorkaises", série de maquettes et d'environnements labyrinthiques) , il retourne à Rio de Janeiro où il meurt en 1980. (Article rédigé en grande partie sur base d'une traduction de wikipedia)
L'article du quotidien le monde : http://www.lemonde.fr/culture/article/2009/10/19/1-000-oeuvres-d-oiticica-detruites_1255839_3246.html#xtor=RSS-3246Voir également les pages consacrées à Hélio Oiticica sur le site relatif à la "documenta X" et qui contient quelques infos intéressantes : http://www.universes-in-universe.de/doc/oiticica/e_oitic1.htm Et encore, un blog consacré à l'art contemporain : http://prosalunos.blogspot.com/2008/08/arte-contempornea-brasileira.html
17 octobre 2009
Ottmar Hörl, petites sculptures, grandes idées...
Robert Bradford, le jouet de la sculpture
16 octobre 2009
Pierre Soulages, lumière noire
"Je me souviens d'une visite au Louvre, dans ces années-là. Une oeuvre mésopotamienne m'a arrêté très fortement ; je me suis demandé pourquoi. Qu'avais-je à voir avec l'homme qui avait fait ça ? Rien. Que signifiait-elle pour ses contemporains, par rapport à leur culture, à leur religion, à leur ordre social ? Je n'en savais rien. Le sens qu'elle avait alors m'était inconnaissable. Il était sans importance. Alors, qu'est-ce qui se passait ? Cette sculpture de basalte noir était une chose, et non un signe. Cette sculpture allait beaucoup plus loin qu'un signe et elle mobilisait en
moi quelque chose de ce que j'étais. Elle n'était donc pas réductible à un sens, à des mots. Une oeuvre, ce ne sont pas des mots : si on veut des mots, on écrit, on ne peint pas. La peinture n'est pas là pour dire."
Etienne Martin, Les Demeures de la sculpture
14 octobre 2009
Be Takerng Pattanopas, sculpture intérieure
Les sculptures de Pattanopas sont marquées par le souci du détail, notamment dans les représentations des vues internes et externes du corps humain. Il travaille avec des matérieux disparates, et imbrique des structures les unes aux autres pour créer l'illusion d'espaces et de profondeurs corporels. Be Takerng Pattanopas est un artiste Thaïlandais. Il collabore en tant qu'assistant avec la faculté d'architecture de l'université Chulalongkorn de Bangkok.
A voir à la GMT+7 art&design Gallery (Chaussée d'Ixelles 258 - 1050 Bruxelles); le site : www.soiwat.org
Un article de Frieze Magazine : http://www.frieze.com/shows/review/be_takerng_pattanopas
Robert Rauschenberg – Jean Tinguely. Collaborations
Après "Matisse & Rodin" évoquée il y a peu, voici une autre exposition "Robert Rauschenberg – Jean Tinguely. Collaborations "qui évoque les rapports entre deux "maîtres"; les regards croisés, un créneau très tendance pour les musées en mal d'événements...
Rares sont les artistes du xxe siècle à avoir, comme Robert Rauschenberg et Jean Tinguely, élargi la signification de l’œuvre d’art et le rapport qu’elle entretient avec le spectateur. Dans les années 1960 notamment, les deux artistes se retrouvent sur un point : révolutionner l’art traditionnel en mêlant les genres et le transposer dans un contexte artistique interactif. Inspirés et animés par les modèles de la génération dada – Marcel Duchamp avant tout, omniprésent tant à Paris qu’à New York –, Rauschenberg et Tinguely entendaient rattacher l’art à la vie.
13 octobre 2009
Grévin, sculptures de (tristes?) sires...
12 octobre 2009
Michael Hansmeyer, sculpture assistée
11 octobre 2009
MATISSE & RODIN
Auguste Rodin (1840-1917) et Henri Matisse (1869-1954) sont deux immenses créateurs qu’une génération sépare. Rodin domine l’art de la sculpture. Matisse durant les dix-sept premières années du XXe siècle, où il est le contemporain de Rodin, introduit dans la peinture des révolutions décisives.
L’exposition Matisse & Rodin propose une réflexion sur ce que le maître du Fauvisme a pu déceler en Rodin, sur ce que ses œuvres peuvent nous dire des affinités, correspondances ou différences avec celles du grand sculpteur. Organisée par le musée Matisse de Nice et le musée Rodin de Paris, cette exposition confronte, pour la première fois, la presque totalité de l’œuvre sculpté de Matisse et un certain nombre de ses dessins avec un choix d’œuvres de Rodin.
Même si quelques peintures de Matisse viennent jalonner le parcours proposé, cette exposition a pour dessein de rappeler le rôle que conférait Matisse à la sculpture et au dessin. De même qu’elle veut insister sur ce mode d’expression autonome et parallèle que fut le dessin pour Rodin.
Une sélection d’oeuvres – provenant de la collection du musée Matisse de Nice et du musée Rodin de Paris, ainsi que de collections publiques et privées, françaises et étrangères – évoque, à partir d’un parcours thématique, les différents aspects de la relation que l’on peut établir entre Rodin et Matisse et nous invite à pratiquer cet art difficile de la « comparaison ».
Texte de présentation de l'exposition sur le site du musée Rodin : http://www.musee-rodin.fr/accueil.htm
Du 23 octobre 2009 au 28 février 2010. Rue de Varenne, 79 à Paris.
09 octobre 2009
Teotihuacan, sculpture de l'au-delà
L’exposition rassemble environ 450 pièces exceptionnelles de la culture de Teotihuacan, grande cité de l’Ancien Mexique que de récentes découvertes ont permis de mieux connaître.
Les objets sont présentés par thématiques successives permettant aux visiteurs de découvrir cette cité antique, et de comprendre son fonctionnement, le rôle et l’influence qu’elle a eue dans le monde méso-américain.
Cette exposition unique présente des pièces qui, pour la plupart, n’ont jamais été présentées en Europe, et dont certaines étaient encore inédites au Mexique jusqu’à leur présentation à Monterrey de septembre 2008 à janvier 2009. Les objets sont issus à 95% des collections mexicaines et à 5% des collections européennes (collections des musées ethnographiques allemands et du musée du quai Branly à Paris).
Texte de présentation sur le site du Musée du quai Branly : http://www.quaibranly.fr/
L'article du journal le monde : http://www.lemonde.fr/culture/article/2009/10/08/teotihuacan-le-passe-debarrasse-du-folklore_1251170_3246.html ; voir aussi l'expo "Moctezuma, Aztec Ruler", en parallèle au British Museum : http://www.britishmuseum.org/ et http://www.lemonde.fr/culture/article/2009/10/08/grandeur-et-decadence-d-un-souverain-azteque_1251169_3246.html#ens_id=1251253http://www.lemonde.fr/culture/article/2009/10/08/grandeur-et-decadence-d-un-souverain-azteque_1251169_3246.html#ens_id=1251253
Exposition "Teotihuacan, cité des dieux", Musée du quai Branly, 37, quai Branly, Paris; du 6 octobre 2009 au 24 janvier 2010.
Et prenez le temps de vous perdre dans l'immense catalogue des objets mis en ligne, une véritable mine d'or pour tous : http://www.quaibranly.fr/cc/pod/recherche.aspx?b=1&t=1
03 octobre 2009
Jenny Holzer, à la lumière de l'écrit
Voir aussi sur ce travail de projection le site très intéressant (photos et textes) : http://www.inspiringcities.org/index.php?id=1&page_type=Article&id_article=18024
"London CityPoem: For the City", by Jenny Holzer, avec des poèmes de Wislawa Szymborska et Mahmoud Darwish
02 octobre 2009
Recherches 2009
01 octobre 2009
Chen Wenling, une valeur sûre...
Art is a common language shared with no geographical limit. I love sculpture and would like to share with everybody in the world who love sculpture too. Chen Wenling