22 septembre 2009

Simon Starling, transmutations de la matière

"The Nanjing Particles" , 2008; MASS, Museum of Contemporary Art, North Adams, Massachusetts

A voir au Macval, Simon Starling dans son exposition «THEREHERETHENTHERE» (oeuvres de 1997 à 2009). Du 18 septembre au 27 décembre 2009. Présentation sur le site : http://www.macval.fr/site.php?&lg=1
L'un des artistes britanniques les plus audacieux de la scène internationale, Simon Starling occupe une place de choix dans cette rentrée artistique. Avec un double projet, qui s'étend du MAC/VAL à Vitry-sur-Seine au centre d'art du Parc Saint- Léger, le lauréat 2005 du Turner Prize conçoit, en deux volets, sa première grande exposition monographique en France. Profitant des deux espaces, il poursuit un travail centré sur les transformations, les métamorphoses, créant de nouvelles circulations, du matériau à l'objet et de la substance à la forme, ou encore d'un lieu à l'autre.

Voir "Faire et défaire"très explicite sur la démarche de l'artiste, sur le blog : http://lunettesrouges.blog.lemonde.fr/2009/09/21/faire-et-defaire/
Un extrait de l'article à découvrir en entier :
Starling s’intéresse à la matière même, aux atomes de matière contenus dans les objets et au détournement de leur utilisation. A partir du platine contenu dans une photographie, il génère de l’électricité qui, en retour, va éclairer une photo de la même série. Prélevant une partie d’une photographie aux sels d’argent représentant une sculpture d’Henry Moore, il en extrait une molécule de bromure d’argent, qu’il agrandit des millions de fois et transforme en sculpture (en haut), étonnamment similaire à une oeuvre de Moore, lui-même adepte des formes naturelles : comme si une parenté, une vérité intrinsèque se dissimulait au niveau atomique tout au fond de l’objet initial (Silver particle / Bronze, after Henry Moore).