26 juillet 2011

L’art autoroutier, Objets Sculptés Non Identifiés... (France)

Un petit air de vacances pour ce billet. C'est grand, c'est voyant, c'est le long d'une autoroute et ce n'est pas nécessairement une réussite; vous avez déjà vu cela quelque part, mais vous ne savez plus très bien à quel endroit : A7, A9, A34, A39, A61, A64, A72...


"Le poulet de Bresse" de Jean Brisé; le "plus grand poulet du monde"...


"Sur la trace des vikings". Sculpture de Georges Saulterre (1991) Photo Frederic Bisson.
Le site de l'artiste : http://www.saulterre.com/ (à vendre...)
Pour un complément  d'information, voir également la page wikipédia (qui informe le lecteur que "Le ton de cet article ou de cette section est trop promotionnel ou publicitaire")
https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Saulterre

 
"La porte du soleil" de Ivan Avoscan. Le site de l'artiste : http://www.avoscan.eu/


"Les flèches des cathédrales", par Georges Saulterre


"Woinic", le sanglier, sculpture monumentale d'Éric Sléziak


"La colonne brisée"d'Anne et Patrick Poirier.


"Le Tour de France dans les Pyrenées" vu par le sculpteur Jean -Bernard Metais
© Christian Lionel-Dupont /Fedephoto.com


Et puis il y a celles qu'on attend, comme la fameuse "Femme Loire" (20 mètres de haut et 40 de long) qu'une pétition a définitivement écartée de l'Abbaye de Marmoutier (2013?) pour la coucher le long de la A10; voir : http://www.femmeloire.com/images/stories/dossier_presse_femme_loire.pdf







 

Lire aussi l'article "L'art autoroutier, cet obscur objet de distraction au volant" dans l'hebdomadaire Le Point (extraits).
 ... La plupart de ces statues et sculptures remontent aux années 1980-1990, quand l'art autoroutier a connu son heure de gloire à la faveur de la commande publique et de la règle du "1%" qui réservait, sur un chantier, une somme destinée à la réalisation d'une œuvre décorative. Pour les autoroutes, le taux avait été ramené à un pour mille.
Des œuvres "pas toujours du meilleur goût"
La littérature est rare sur le sujet, et plutôt critique.
En 1998, le Journal des Arts estimait que "les sommes dépensées par certaines sociétés d'autoroutes, en particulier celles du sud de la France, pour orner le bord des chaussées ou les aires de repos, n'ont pas toujours donné naissance à des œuvres du meilleur goût"...