31 octobre 2010

Stelarc, spécial Halloween

"The Third Hand" Tokyo, Yokohama and Nagoya (1980)
crédits : photographe Simon Hunter - STELARC


Stelarc, de son vrai nom Stelios Arcadiou est un artiste australien. Il est connu pour ses performances d'Art corporel dans lesquelles il mêle le corps biologique à des composants électroniques ou robotiques suivant le principe que le corps humain est obsolète. (wikipedia)
Le site de l'artiste : http://v2.stelarc.org/

Découvrir la vidéo réalisée à propos de son exposition au Centre des Arts d'Enghien en 2009 http://www.cda95.fr/siteHtml.php?rub=1&year=2009&month=4&doc=205024



29 octobre 2010

Didier Leemans, les lumières de l'ombre

Vertige. 110 x 40 x60 cm. Bois brulé (2005)


"Pourquoi lorsque nous sommes émus par un dessin, il est souvent l'oeuvre d'un sculpteur? Peut-être parce qu'il y a cette étude de l'anatomie qui permet d'analyser, de décomposer, de construire un répertoire de signes qui constituent un vocabulaire archétypique, une sorte de synopsis du corps. Sur la feuille blanche, il y a un homme, presque en déséquilibre, à la limite... de la sculpture et du dessin. Cette limite est encore accentuée par les jeux d'ombres et de lumières qui constituent l'essentiel pour la lecture d'une sculpture! Les ombres si noires deviennent lumineuses et on ne sait plus très bien, qui de l'ombre ou de la lumière, construit la figure. Didier Leemans joue avec son modèle au somnambule. Un jeu où il maîtrise tout son art."
Présentation du sculpteur sur le site de la galerie : http://www.galerieantonionardone.be/

"Les lumières de l'ombre", exposition de Didier Leemans à la Galerie Antonio Nardone du vendredi 29 octobre au samedi 04 décembre 2010 (rue Saint-Bernard, 34-36 à 1000 Bruxelles)
Le site de l'artiste : http://didier-leemans-art.blogspot.com/

SAMEDI 27 NOVEMBRE 2010 à partir 15h

PERFORMANCE DIDIER LEEMANS
Assistez à la naissance d’une œuvre !
L’artiste Didier Leemans réalisera une sculpture à la tronçonneuse sous vos yeux
à la Galerie Antonio Nardone
34-36 rue Saint-Bernard – 1060 Bruxelles
"Le bois dans sa matérialité modulable me permet diverses possibilités d’écriture, en dessinant avec une tronçonneuse, la trace de l’outil reste comme une vibration sur la matière, tel une scarification du corps. Le torse devient alors une respiration par la mise en évidence du ventre, des côtes et du sternum qui renferment les poumons."

27 octobre 2010

Cyprien Gaillard, l'art d'accomoder les ruines

Cyprien Gaillard, "Dunepark" (2009). Excavation d’un bunker de la seconde guerre mondiale,
Scheveningen, La Haye, Pays-Bas.


En effectuant des recherches à propos de Cyprien Gaillard, récent prix Marcel Duchamp 2010 décerné à la FIAC, dont
"le jury a particulièrement apprécié ses essais cinématographiques aux images fortement construites. La manière dont l'artiste puise dans le passé moderniste ou s'imprègne des travaux des grandes figures du land art pour imaginer des séquences envoûtantes et mystérieuses fait preuve d'une réelle cohérence"

nous avons également mis à jour quelques superbes "ruines" sur le site (très intéressant) "Merci Georges" , blog de recherches de l'atelier média image (salle 106) de l'école des beaux-arts de Toulouse : http://mercigeorges.com/2009/09/


Hôtel Ryugyong en Corée du Nord

25 octobre 2010

François Pompon se retourne dans sa tombe...


Profanation sculpturale (blasphème, dégradation, dépravation, irrespect, outrage, sacrilège, vandalisme, viol, violation... si vous préférez) organisée par la maison Baccarat, avec la complicité de la Réunion des Musées Nationaux .
A l'occasion de l'édition "de trois moulages emblématiques du sculpteur François Pompon (1855-1933), Baccarat sublime en cristal clair L’ours blanc, et en cristal midnight La jeune chouette et Le petit ours brun. Ces trois pièces, cosignées Rmn et Baccarat, sont fabriquées en exclusivité par Baccarat pour la Rmn, et vendues dans leurs deux réseaux de distribution respectifs."http://www.baccarat.fr/fr/actualites/contenu/actualites/Reunion-des-musees-nationaux-et-baccarat.htm
A quand une édition "Haribo"?

Anish Kapoor, le transformateur d'espace

Grand succès à la FIAC de Paris pour Anish Kapoor avec sa sculpture "Slug"(2009) (ici à Londres); et comme dit la dépèche AFP "Avec ses quatre mètres de haut, ses six mètres de long, ses quatre mètres de profondeur, cette oeuvre, réalisée en 2009, semblait vouloir déborder du stand du galeriste Kamel Mennour " (http://www.kamelmennour.fr/, nouveau site en attente).
De passage à cette occasion, le sculpteur a été amené à évoquer son projet pour le Grand Palais qui l'accueille du 13 mai au 20 juin 2010, dans le cadre de "Monumenta"; les informations restent vagues mais prometteuses... Lire la dépêche AFP http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5h4k6O8WpSGFvXNCHx3U8OzqatpeA?docId=CNG.0ed55b9232f666d448b8c832d66f1873.131 dont voici quelques extraits :

"Ce sera une seule oeuvre, une seule couleur, une seule forme", déclare Anish Kapoor... L'artiste botte en touche, en riant, dès qu'on lui pose une question un peu trop précise sur son projet car "c'est important que les gens puissent découvrir l'oeuvre avec une certaine innocence"."Le Grand Palais est un espace incroyable, merveilleux, qui paraît encore plus grand quand on est dedans" ... "Son échelle représente une véritable défi... L'idée générale de l'oeuvre? "Je veux que les visiteurs éprouvent une sorte de choc, esthétique mais aussi physique, que lorsqu'ils entrent dans la Nef, ils s'exclament "Wahoo! Est-ce possible?". "Cela doit susciter l'interrogation du visiteur : comme je suis petit, combien c'est grand",... "Je suis très intéressé par les problèmes d'architecture, de profondeur. Cette oeuvre va transformer l'espace en deux expériences successives, en mélangeant une sorte d'intérieur et une sorte d'extérieur, dans la nef... Le visiteur sera actif, par le mouvement de son corps qui traversera l'oeuvre, et incité à entrer en contemplation voire en méditation. Pour Monumenta, la sculpture sera "totalement monochrome", indique Kapoor qui veut inonder le visiteur avec la couleur. Alors rouge comme beaucoup de ses oeuvres? Il n'en dira rien cette fois-ci mais cela semble probable...

Et si c'était un de ces jeux de miroirs courbes dont le maître a le secret et qui reflète nef et spectateur ???

Rappelons que Anish Kapoor prépare également la tour pour les jeux olympiques de Londres de 2012 : http://acasculpture.blogspot.com/2010/04/anish-kapoor-le-tour-de-mittal.html

Le dur labeur du sculpteur...

La sculpture de Saddam Hussein à Firdos Square, renversée "spontanément" par les irakiens lors de la prise de Baghdad par les américains


Dur d'être sculpteur dans un pays arabe, une profession pas franchement encouragée. Tous les prétextes sont bons -qu'ils soient politiques ou religieux- pour foutre en l'air (ou par terre) le boulot des quelques rescapés...

Découvrir un article très intéressant de Yves Gonzalez-Quijano chercheur à l'Institut français du Proche-Orient, sur son blog Culture et politique arabes http://cpa.hypotheses.org/ : "Statues et idoles : à propos de la sculpture arabe".

Un petit extrait significatif :
...Parmi bien d’autres, Ali Jum’a (علي جمعة : Ali Gomaa), alors Grand Mufti de la République égyptienne, s’est ainsi fendu d’une fatwa, en 2006, promettant l’enfer à ceux qui se livrent à cette pratique esthétique (article en anglais). Résultat, deux ans plus tard il ne’ se trouvait plus qu’un seul étudiant à s’inscrire dans cette spécialité à la faculté des Beaux-Arts du Caire ! Même si ce n’est pas la seule raison de cette désaffection pour la sculpture, le Grand Mufti aurait mieux fait de relire ses classiques, rappelle l’auteur de cet article dans Al-Akhbar (en arabe), et de s’inspirer des propos de Muhammad Abduh qui estimait, lui, que la loi divine interdisait les statues quand les hommes en faisaient des objets d’adoration, et que c’était donc cette forme de dévotion qui était condamnée et non pas la statuaire elle-même...
Nous avions cependant récemment découvert un symposium de sculpture (discret) à Assouan : http://acasculpture.blogspot.com/2010/04/le-monde-en-symposium-assouan.html

20 octobre 2010

Noam Braslavsky, sculpture thérapeutique

Ariel Sharon(2010). Installation en taille réelle
L'artiste Noam Braslavsky présente dans le cadre de son exposition à la galerie Kishon de Tel Aviv, une installation hyper-réaliste controversée représentant Ariel Sharon. Rappelons que le politicien de 82 ans se trouve dans le coma depuis 2006; il est ici représenté allongé dans un lit d'hôpital, les yeux ouverts, un mécanisme simulant sa respiration.
"Depuis sa mise dans le coma en 2006, Ariel Sharon n'est plus avec nous et pourtant toujours présent. Son état entre la vie et la mort ne nous permet pas de le quitter, mais il ne peut vivre parmi nous. Il continue à occuper un poste politique comme une sorte d'ancêtre à suivre, il impressionne toujours et est haï ou admiré par ses partisans ou adversaires. Suspendu entre la vie et la mort, Sharon ne se radoucit pas. Cette exposition publique permet un «pèlerinage» de son vivant."
(Extrait du texte de présentation de Simon Joshua à propos de l'exposition).
Exposition jusqu'au 21 octobre 2010.
La Galerie : http://www.kishongallery.com/index.php

19 octobre 2010

David Nash au YSP

Vue de l'exposition; Longside Gallery;Photo by Jonty Wilde




"One of the don't miss exhibitions of the year"The Sunday Telegraph

Une exposition rétrospective qui se veut une des plus grandes jamais organisées autour de l'oeuvre du sculpteur David Nash; 40 ans de création (dessins, sculptures monumentales, installations) dans le parc et les locaux du YSP, Yorkshire Sculpture Park.


Un ensemble de photos de l'exposition : http://www.flickr.com/photos/yspsculpture/sets/72157624094414268/


Série 2; Numéro 4/25; chêne et cèdre; 23 x 48 x 15 cm



L'artiste a, pour l'occasion, édité une série de "WHEELIE" à découvrir dans le catalogue en ligne : http://www.ysp.co.uk/files/ysp/DN%20wheelies.pdf ; vous pouvez les acquérir lors de votre visite (le prix n'est pas communiqué).
Exposition du 29 Mai 2010 au 27 février 2011.

Une interview du sculpteur dans "SCULPTURE" : http://www.sculpture.org/documents/scmag01/dec01/nash/nash.shtml

Parmi les artistes déjà exposés, Andy Goldsworthy : http://acasculpture.blogspot.com/2009/12/sculpture-mode-demploi.html
Et aussi dans la collection permanente : Mark di Suvero, Alec Finlay, Antony Gormley, Barbara Hepworth, Henry Moore, Dennis Oppenheim, James Turrell...

18 octobre 2010

Ai Weiwei, graine de contestataire


The Unilever Series: Ai Weiwei Sunflower Seeds 2010
Photocredit: Tate Photography © Ai Weiwei et Loz Pycock


"La nouvelle installation présentée dans le Turbine Hall de la Tate Modern est un parterre de 1000 mètres carrés recouvert de graines de tournesol en céramique. Le musée craint que les visiteurs en emportent en souvenir.
Le nouveau projet d’artiste pour le Turbine Hall de la Tate Modern a été confié au Chinois Ai Weiwei ; il s’agit d’un parterre de 1 000 mètres carrés recouvert de 100 millions de graines de tournesol confectionnées en céramique. Les visiteurs sont invités à marcher sur les graines mais en revanche il leur est strictement interdit d’en emporter. Or les dirigeants du musée londonien craignent que les visiteurs n’emportent des graines en souvenir de l’installation... L’artiste a expliqué que la possibilité que le visiteur emporte une partie de l’œuvre est un concept qui lui plaît mais qu’il comprend également le point de vue du musée. Il a également signalé qu’il serait plus grave que certains visiteurs soient tentés de manger une graine."


Le thème de cette installation (d'après wikipedia) : elle symbolise une des représentations classiques associées à Mao Zedong; ces graines sont en porcelaine et peintes individuellement à la main par près de 1600 artisans et ouvriers de la ville de Jingdezhen (dont la porcelaine est historiquement l'activité économique principale).

Aux dernières nouvelles, le public n'est plus admis en raison de dégagements de poussières imprévus : "La Tate Modern a expliqué vendredi que "l'interaction enthousiaste des visiteurs" dégageait un niveau de poussière de céramique "plus important que prévu".
Cette poussière pourrait être nuisible pour la santé "après une inhalation répétée sur une longue durée", précise le musée dans un communiqué. La Tate a donc décidé "en concertation avec l'artiste" de ne plus autoriser les visiteurs à marcher sur la sculpture. Celle-ci reste toutefois visible depuis une galerie la surplombant.
" Associated Press http://fr.news.yahoo.com/3/20101015/twl-gb-art-risque-sante-1be00ca.html

Lire la critique, "très critique" : http://lunettesrouges.blog.lemonde.fr/2010/10/18/toc-made-in-china/


La page de la Tate Modern consacrée à l'installation réalisée dans le cadre des "Unilever Series" : http://www.tate.org.uk/modern/exhibitions/unileverseries2010/default.shtm
Le blog de l'artiste, juste pour les images (en chinois) : http://www.bullogger.com/blogs/aiww/
En Chine, il est d’ailleurs connu du grand public pour ses réflexions qu’il partage sur son blog. «Internet est l’une des choses les plus précieuses dans ce pays emmuré». Toutes les facettes de la Chine passent par son regard aiguisé. Depuis trois ans, il récolte des milliers de réactions, «mais ne répond jamais». Des lecteurs lui conseillent de modérer ses critiques, d’autres l’accusent de comploter contre le gouvernement. Pour l’artiste engagé et qui ne va «jamais» en ville, c’est un très bon moyen de prendre le pouls de la société.
Extrait d'un reportage sur l'artiste : Papiers de Chine : A Caochangdi, dans les espaces particuliers de Ai Weiwei : http://www.papiersdechine.ch/site/article.php?id=2006

L'oeuvre au noir, le marbre de Mazy


Un site intéressant pour les amateurs de la taille (et de beaucoup d'autres domaines du patrimoine industriel, civil, souterrain et religieux -voir par exemple une série remarquable d'articles très bien illustrés à propos de la cathédrale de Chartres http://tchorski.morkitu.org/9/chartres-04.htm); il évoque l'exploitation de la carrière du noir de Mazy (B), un des plus beaux et plus purs marbres noirs au monde, extrait de galeries souterraines : http://tchorski.morkitu.org/3/1597.htm . Cette carrière fait maintenant partie du groupe Merbes-Sprimont (http://www.merbes-sprimont.be/home.php). L'exploitation à Mazy a cessé, mais elle continue à Bossière (Golzinne). D'autres appellations et variétés : noir belge; noir de Tournai, de Dinant, de Golzinne.

Découvrir également le site des pierres et marbres de Wallonie : http://www.pierresetmarbres.be/fr/html/carrieres/marpic.php ; avec une série de ressources à télécharger : http://www.pierresetmarbres.be/fr/html/ensavoirplus/publications.php

15 octobre 2010

Le Mobile Chanel s'immobilise...


Annoncé depuis peu sur le site de l'événement sous la forme d'un communiqué de presse, l'atterrissage du Mobile Art Chanel Contemporary Art Container. http://www.chanel-mobileart.com/?lang=fr_eu

"L'aventure artistique de Mobile Art Chanel Contemporary Art Container by Zaha Hadid s'arrête après Hong Kong, Tokyo et New York.
L'image qu'un tel événement aurait véhiculé dans les villes à venir n'aurait plus été dans l'air du temps. Expérience esthétique nomade sans précédent, Mobile Art a suscité beaucoup d'enthousiasme et de curiosité dans le monde entier pendant l'année 2008. En témoigne le plaisir exprimé par les 100 000 visiteurs et les médias de tous pays qui ont largement couvert cet événement. Nouvelle forme d'exposition conçue comme un parcours sensoriel, Mobile Art a donné au sac matelassé, élément phare du patrimoine de Chanel, son propre moyen d'expression en le confrontant à la création contemporaine. Mises en scène au sein d'un pavillon mobile spécialement crééé par l'architecte de renom Zaha Hadid à la demande de Karl Lagerfeld, une vingtaine d'oeuvres inspirées du sac matelassé, comme autant de points de vue originaux et insolites, ont renouvelé la vision de l'univers de Chanel. Utopie réalisée d'une oeuvre d'art totale, Mobile Art demeurera une expérience réussie et un succès mondial, réaffirmant avec force l'attachement de Chanel à la créativité et à l'avant-garde."

Et ce jour, une série d'articles confirmant que " le Mobile Art de Chanel devrait s'installer à Paris sur le parvis de l'Institut du Monde Arabe." le parisien.fr : http://www.leparisien.fr/laparisienne/mode/le-mobile-art-chanel-s-installe-a-paris-15-10-2010-1110381.php

Nous vous avions parlé de cet OVNI lors de sa création :

Moore au Musée Rodin


Henry Moore travaillant sur une armature en plâtre pour une figure allongée. Perry Green,(1959).
Photo : archive Fondation Henry Moore


Cette exposition consacrée au sculpteur anglais Henry Moore (1898-1986) sera la première grande rétrospective organisée à Paris depuis plus de trente ans, et l’occasion de renouer les liens établis dès 1956 entre le sculpteur anglais et le musée Rodin, notamment lors des expositions internationales organisées dans les jardins de l’hôtel Biron puis à l’occasion des deux expositions qui lui ont été consacrées en 1961 et 1971.

Pour évoquer l’atmosphère extraordinaire de l’atelier de Moore à Perry Green, en Angleterre, devenu aujourd’hui la Fondation Henry Moore, le musée Rodin présentera à l’automne 2010 plus de cent cinquante sculptures, deux pièces monumentales, une cinquantaine de dessins et trois albums de croquis, ainsi que des ossements, coquillages, morceaux de bois, et débris de toutes natures que l’artiste ramassait au cours de ses promenades et parmi lesquels il travaillait.

Extraits de la présentation de l'expo sur le site du musée Rodin : http://www.musee-rodin.fr/expomoore.html

Exposition du 15 octobre 2010 au 27 février 2011.

Le site de la Henry Moore Foundation : http://www.henry-moore.org/ ; vous y découvrirez Henry MoorePerry Green, Henry Moore InstituteLeeds et Grants ProgrammeInformation , les 3 institutions qui en dépendent.

Bougez, éliminez... Bruce Nauman


Une exposition où on peut tout toucher, expérimenter, se suspendre, se balancer à travers les sculptures: c'est l'expérience inédite à laquelle invite l'installation "Move" (Bougez) jusqu'au 9 janvier à la Hayward Gallery de Londres.
"Move" explore les relations entre l'art et la danse et invite directement le visiteur à participer.
Ici, des dizaines d'anneaux permettent de se suspendre et de progresser d'un bout à l'autre de la pièce sans mettre pied à terre. Là, on vous invite à vous déguiser en gorille pour boxer, grimper sur un tabouret ou vous balancer, tels les singes du film projeté derrière vous sur le mur.
Un étroit couloir contraint le visiteur à se coller à la paroi pour se glisser dans une lumière verte.
"Le couloir de Bruce Nauman vous impose de vous glisser de profil dans la sculpture: ce qui est intéressant c'est la façon dont ces artistes dans les années 60, 70 ont impliqué le visiteur, l'amenant à percevoir l'art avec tout son corps et pas seulement avec ses yeux", explique la commissaire de l'exposition, Nathalie Rosenthal.

Beaucoup de vidéos de l'artiste à découvrir, par exemple sur You Tube : http://www.youtube.com/results?search_query=Bruce+Nauman+&aq=f

13 octobre 2010

"Faut que ça saigne" à la Villette

«Sunday lunch» (2009), Amelia Desnoyers;
polystyrène, résine acrylique, peinture polyuréthane, corde.180 x 60 x 20 cm.



Dans le cadre de la Biennale de Belleville, découvrez un parcours d'art contemporain dans les boucheries du 19e arrondissement.
Le Parcours d'Art contemporain CARNE présente du 30 septembre au 14 octobre 2010 des installations artistiques dans les boucheries, commerces et restaurants se situant sur les anciens territoires des abattoirs de La Villette.
Les artistes interrogent, illustrent de manière singulière et variée (tant par le support que par le rendu des œuvres) le geste ancien des transformateurs de bétail en viande, « Les Chevillards », des opérations d'abattage et « d'habillage ».
Le Parcours CARNE investit ce quartier multiculturel, chargé d'histoire et met en valeur la tradition du travail de la viande jusq'au 14 octobre 2010.
« Faut qu'ça saigne », chantait Boris Vian dans « Les Joyeux Bouchers », sur les abattoirs de la Villette... Des installations disséminées sur l'ancien territoire des abattoirs de la Villette (19e), fermés en 1974, forment le parcours d'art contemporain CARNE*. Le long de l'avenue Corentin-Cariou, boucheries, restaurants et autres commerces associés aux métiers de la viande servent d'écrin aux créations. Une meute d'animaux sauvages en peluche qui passent à travers un mur, un cochon de salon joliment recouvert de dentelles, un papier peint aux motifs géométriques en steak haché… Soixante artistes ont exprimé leur goût de la bidoche en sculptures, dessins, photos ou vidéos. Au final, les œuvres s'insèrent tellement bien dans le cadre que les clients s'étonnent à peine de les trouver là. Preuve que le parcours tombe à point.
Extraits d'un article d'Hélène Colau : http://www.20minutes.fr/article/604223/paris-le-parcours-carne-villette-art-cochon

Le site de l'expo : http://expo-carne.fr/

07 octobre 2010

Stephen Talasnik, le charpentier

"Naked" (2006-2009); tilleul; 40 x 30 x 30 pouces


"Iceberg" (2002-2008); tilleul polymère; 60 x 72 x 40 pouces (1 " = 2.54 cm )


Architectus, en grec, désignait le maître des charpentiers, le bâtisseur. Celui qui créait et commandait les destinées de l'espace dans la cité. Voilà un titre qui convient tout à fait à l'artiste visionnaire new-yorkais Stephen Talasnik, qui expose ses impressionnantes sculptures futuristes et ses dessins fouillés à la galerie Battat Contemporary jusqu'au 23 octobre.
Panorama: monolithe intime est la première exposition de Talasnik au Canada. Pour l'occasion, l'artiste de 56 ans a créé une grande sculpture suspendue à la forme de nuage, Nimbus, constituée de morceaux de bois de tilleul et de peinture acrylique. Originale, la construction offre des points de vue permettant d'imaginer un pont ou une immense infrastructure futuriste...
Le site de l'artiste : http://www.stephentalasnik.com/

06 octobre 2010

BHV, les beaux-arts au Bazar

Richard FAUGUET, "Sans titre" (1999 / 2010) ;
vélo et antivols; Production pour l’exposition.
Courtesy Galerie Art Concept, Paris.



A l’occasion de l’exposition « Courant d’art au rayon de la quincaillerie paresseuse », qui aura lieu du 9 septembre au 30 octobre 2010, le BHV Paris Rivoli inaugure «l’Observatoire du BHV», un véritable lieu de ré-création et réaffirme ainsi son parti pris dans tous les domaines et sous toutes les formes artistiques (innovation, inventivité, créativité…..).
Peintres, sculpteurs ou plasticiens… ils sont des centaines d’artistes à avoir déniché matières et matériaux dans les sous-sols du BHV pour réaliser leurs oeuvres. A commencer par Marcel Duchamp, l’artiste surréaliste, qui, en 1914 déjà, y puisait la source de ses ready -mades et allait faire entrer dans l’histoire de l’Art Moderne un sèche-bouteilles acheté au Bazar de l’Hôtel de Ville. Depuis toujours, la marque est le fournisseur attitré des artistes mais aussi leur source d’inspiration.
Le BHV veille à s’inscrire comme le promoteur d’un art contemporain vivant et accessible à tous et s’impose comme un authentique lieu d’exposition où artistes confirmés, signatures du design et de la mode et jeunes talents viennent exprimer leur art en toute liberté. Situé au cinquième étage du magasin de Paris Rivoli et niché au sein de sa rotonde, «l’Observatoire du BHV» est un lieu unique qui est entièrement dédié aux expositions qui se succéderont tous les deux ou trois mois. Placé sous le double signe du savoir-faire et de la création, il a pour vocation la révélation de talents des métiers d’art en mettant à l’honneur oeuvres, détournements de techniques, matières et matériaux etc…
Extraits du dossier de presse : http://fouchardfilippi.fr/DPbhv.pdf
Le site du magasin : http://www.bhv.fr/vos-actualites/evenements/inauguration-nouvel-espace-dexposition-au-bhv-rivoli.html
Découvrir l'article de lunettes rouges à propos de cette expo : http://lunettesrouges.blog.lemonde.fr/2010/09/16/quincaillerie-a-tous-les-etages/

Désolé pour nos visiteurs belges qui, par BHV alléchés, se sont retrouvés au Bazar de l'Hôtel de Ville... Rien à voir, quoique...

Exposition
du 9 septembre au 30 octobre 2010 au 5ème étage du BHV Rivoli.

04 octobre 2010

Nuit Blanche 2010 à Paris

Nuit Blanche 2010, c'est des aspirateurs qui jouent de l'harmonica, un nuage de lucioles dans les jardins de l'Hôtel Dieu, des lustres qui se balancent dans les airs ou qui disparaissent dans la nuit.... et beaucoup d'autres émerveillements; quelque 140 projets artistiques. Les artistes présentent leurs oeuvres. Vidéo Paris TV sur Dailymotion : http://www.dailymotion.com/video/xf1fdz_nuit-blanche-2010-en-avant-premiere_creation

Le site http://www.nuitblanche.paris.fr/ , le programme, mais aussi une possibilité de choisir votre photoreporter préféré...