27 avril 2012

Beaufort04 : la côte de Magdalena Abakanowicz, Marco Casagrande, Jannis Kounellis, Hans Op de Beeck, Jaume Plensa, Arne Quinze, Bernar Venet, Erwin Wurm...


Magdalena Abakanowicz, "Two Corten Armours"

Après les trois éditions d'art contemporain précédentes, le littoral présentera une nouvelle édition baptisée Beaufort04.
La Triennale est devenue un événement artistique et culturel d'envergure à ne pas manquer. La côte flamande et l'art contemporain se retrouveront une fois de plus dans des installations monumentales et d'œuvres fascinantes implantées dans le biotope naturel des villes dynamiques du littoral.
Suite de la présentation sur le site de la manifestation : http://www.beaufort04.be/fr
Y revoir des documents sur les triennales antérieures et planifier votre visite du 31 mars au 30 septembre 2012.

Paolo Grassino, "Analgesia / Temi Perenni (Cani)"


Et en grande première (visible sur le site de l'artiste), le making of de l'oeuvre d'Arne Quinze "Rock Strangers", qui sera installée à Ostende sur la ‘Zeeheldenplein’ (la Place des Héros de la Mer) récemment rénovée, le 30 juin 2012.



Artistes participant à Beaufort04 (liens vers les sites personnels) :
Magdalena Abakanowicz (Pologne), Norbert Francis Attard (Malte), Marco Casagrande (Finlande), Les Frères Chapuisat (Suisse), Claire Fontaine (France), Isaac Cordal (Espagne), Melita Couta (Chypre), Folkert De Jong (Pays-Bas), Ivars Drulle (Lettonie), Nick Ervinck (Belgique), Martine Feipel ; Jean Bechameil (Luxembourg/France), Michal Gabriel (République tchèque), Adrian Ghenie (Romanie), Dalila Gonçalves (Portugal), Paolo Grassino (Italie), Jeppe Hein (Danemark), Michael Johansson (Suède), Flo Kasearu (Estonie), Zilvinas Kempinas (Lituanie), Jannis Kounellis (Grèce), Hans Op de Beeck (Belgique), Jaume Plensa (Espagne), Arne Quinze (Belgique), Nedko Solakov (Bulgarie), Stefan Sous (Allemagne), Bernar Venet (France) et Erwin Wurm (Autriche).

Les frères Chapuisat, "Erratique"

Petite précision : pour les non-initiés aux particularités du vocabulaire régional, la côte flamande est la côte belge; une appellation qui ne manque jamais d'interpeler les habitants des Ardennes wallonnes et de la capitale bruxelloise...

Nous avons déjà parlé (parfois à plusieurs reprises) de certains de ces artistes :
http://acasculpture.blogspot.com/search?q=Magdalena+Abakanowicz
http://acasculpture.blogspot.com/search?q=Les+Fr%C3%A8res+Chapuisat
http://acasculpture.blogspot.com/2009/03/slumberland-jaume-plensa.html
http://acasculpture.blogspot.com/2010/05/bernar-venet-nice-sculpture.html
http://acasculpture.blogspot.com/2010/01/arne-quinze-bruxelles-rouen.html
http://acasculpture.blogspot.com/2009/12/erwin-wurm-one-minute-sculpture.html

18 avril 2012

Sarkis, traceur de lumière


Parmi les nombreuses expositions et installations présentées à Chaumont-sur-Loire cette année, la présentation de 72 vitraux créés par Sarkis "AILEURS, ICI". Une commande spéciale de la Région Centre exposée dans le Château de Chaumont-sur-Loire, du 08 avril 2011 au 31 décembre 2014. Lumineux, somptueux, merveilleux...


Les vitraux ne racontent pas une histoire, ils sont ouverts à l’histoire de notre monde, à des milliers et à des milliards d’images. Sarkis


Plus de détails et plus d'images à propos de cette réalisation sur le site du domaine :  http://www.domaine-chaumont.fr/can/2012/fr/sarkis2.php
 

Et si vous êtes dans la région, Sarkis est également au château d'Angers dans le cadre de Songe d'une Nuit d’Été, un parcours art contemporain et patrimoine dans la Vallée de la Loire (juin à octobre).

Nous avons déjà parlé de cet artiste :

Voir aussi le site de l'artiste :  http://www.sarkis.fr/

16 avril 2012

Raphaël Zarka, la clef du géomètre

"Forme à clés", sculpture (Galerie Michel Rein)

Plusieurs questions centrales à la pratique de Raphaël Zarka se rejoignent dans son exposition Les Prismatiques : son intérêt pour la géométrie, la transposition d’éléments empruntés au champ de la peinture vers celui de la sculpture, la constitution d’un corpus de formes développé sur le modèle de la collection. Déjà présente dans plusieurs œuvres qu’a réalisées l’artiste ces dernières années, la forme autour de laquelle s’articule l’exposition – un prisme dont la base s’apparente à un triangle rectangle tronqué – est directement reprise d’un petit objet en bois, la clef de châssis, utilisé par les peintres au dos de leurs toiles pour en ajuster la tension. Elle est ici abordée comme un module à partir duquel se déploie, sur le mode la permutation, une série de sculptures et de dessins. 
Extrait de la présentation du sculpteur par Christophe Gallois sur le site de la galerie Michel Rein, 42 rue de Turenne à Paris.
Raphaël Zarka, "LES PRISMATIQUES", du 14 avril au 26 mai 2012. 

 "Forme à Clefs" (2009).  150(h) x 181 x 175 cm

Se réfèrant à Borgès (d'après le site Evene) :
"C'est presque insulter les formes du monde de penser que nous pouvons inventer quelque chose ou que nous ayons même besoin d'inventer quoi que ce soit."

 
 "Mystery Board #2" (2007)

A lire également, l'article amusant(?) : "N’achetez pas Raphaël Zarka"

"Les prismatiques" (2011) Série de six sculptures, chêne. Dimensions variables.
 Production le Grand Café. (Courtesy galerie Michel Rein). Crédit : Marc Domage.

Nous avons déjà parlé de ce sculpteur :  http://acasculpture.blogspot.com/2010/01/raphael-zarka-le-constat-du-curieux.html

Jean-Paul Laenen, le Fil d'Ariane

Le sculpteur Jean-Paul Laenen, à qui l'on doit notamment la dernière pièce de 5 francs belges, est décédé samedi à l'âge de 81 ans, a fait savoir dimanche sa famille.
De 1947 à 1953, Jean-Paul Laenen a suivi des cours à l'Institut supérieur d'architecture Saint-Luc à Bruxelles ainsi qu'à la Slade School of Fine Arts à Londres. L'artiste obtient ensuite des bourses d'études et se rend à Rome, Oslo et Carrare (Toscane).
En 1963, il reçoit le Prix de la "Jeune Sculpture Belge", après quoi il propose, en 1965, sa première exposition solo au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles.
Durant sa carrière, le sculpteur a participé à deux reprises (1970 et 1976) à la Biennale de Venise. Dans les années 70, il fonde avec deux autres architectes, Bob Van Reeth et Marcel Smets, le groupe de travail "Krokus" qui se charge de revaloriser et restaurer des anciens quartiers du centre de Malines et d'autres villes de Belgique. En 2006, une exposition est organisée à Malines à l'occasion de son 75e anniversaire.
Jean-Paul Laenen est notamment connu pour avoir réalisé les statues du "Fil d'Ariane", postées sur la passerelle du Parlement européen rue Belliard à Bruxelles, mais il restera surtout dans nos mémoires comme le créateur de la dernière pièce de 5 francs.
Communiqué de Belga sur le site de la RTBF

 Photos de la fonderie De Kunstbronsgieterij.
Voir l'article d'Annick Henrotin sur le site du quotidien Le Soir (1991) à propos de l'installation du "Fil d'Ariane" . Extraits :
Fils dorés tenus par deux Ariane surplombant l'arc, symbole de l'union européenne. La passerelle de la rue Belliard s'enrichit d'or et de bronze... Elle symbolise Ariane qui dévide le fil destiné à Thésée, prisonnier du labyrinthe crétois, explique le sculpteur, Jean-Paul Laenen. Le labyrinthe, c'est la complexité du monde. Le fil d'Ariane, le symbole de l'Europe qui se cherche et doit rester vigilante pour sauver la démocratie face à une menace toujours présente...




Découvrir également son intervention dans le métro bruxellois (station Aumale) sur le site de la STIB (compagnie des transports bruxellois).


Et pour l'anecdote, les malheurs de sa sculpture en hommage à Ludwig Van Beethoven dans la ville de Mechelen(B), vandalisée pour la Nème fois; récit du journal Gazet van Antwerpen, en néerlandais, à déguster éventuellement dans une traduction google...

15 avril 2012

Urs Fischer et “Madame Fisscher” à Venise

Le sculpteur allumant son autoportrait (Photo Stringer/Italy/REUTERS)

Madame Fisscher retrace l’ensemble du parcours artistique de Urs Fischer des années 90 à aujourd’hui. Son œuvre, marquée tout à la fois par le sens de l’humour, le goût du paradoxe, la virtuosité d’exécution, fait appel à une extraordinaire diversité de média et de techniques pour mettre en question l’histoire de l’art et de la sculpture, le rapport au corps, la notion du temps, le statut de l’objet.
L’art de Fischer, qui privilégie la polysémie et la complexité, échappe à toute forme de pesanteur académique ou d’interprétation univoque.Son univers créatif, qui mélange illusion et réel, violence et humour, apparaît à la fois logique et absurde. L’artiste y établit des équilibres instables, dont le sens semble toujours mouvant. Le titre même de l’exposition, « Madame Fisscher », d’après l’œuvre qui investit l’atrium de Palazzo Grassi, témoigne de ce refus de figer toute interprétation. Renvoie-t’il à l’artiste, à sa compagne, à sa mère, ou bien peut-être à Madame Tussaud et à son célèbre musée de cire? Jouant tour à tour - et parfois simultanément - sur la surprise, le doute ou l’inquiétude, le parcours de l’exposition s’inscrit précisément dans cette logique de l’indétermination et du mouvement.
Présentation de l'exposition sur le site du Palazzo Grassi (à voir : visite de l'expo salle par salle).
Madame Fisscher”, Palazzo Grassi (Venise), du 15 Avril au 15 Juillet 2012.

AFP.com/Gabriel Bouys


Nombreux articles, qui se ressemblent bizarrement...
http://www.liberation.fr/depeches/2012/04/13/francois-pinault-invite-lartiste-urs-fischer-a-suspendre-son-vol-a-venise_811522
http://www.lexpress.fr/actualites/1/actualite/l-artiste-urs-fischer-suspend-son-vol-a-venise_1104235.html

Vue de l'atelier de l'artiste reconstitué dans le cadre de l'exposition.

Nous avons déjà parlé de Urs Fischer à l'occasion de la dernière biennale :  http://acasculpture.blogspot.com/2011/07/voir-venise-etun-peu-de-tout-i.html
D'avantage de vues de cette installation :  http://www.designboom.com/weblog/cat/10/view/15021/urs-fisher-at-venice-art-biennale-2011.html

Le site de l'artiste : http://www.ursfischer.com/images/77137


Et pour le plaisir des yeux, une photo issue de la performance de l'artiste dans l'exposition du Palazzo Grassi, mettant en scène un modèle nu (Madame Fisscher?) reprenant des poses emblématiques de l'histoire de l'art.

12 avril 2012

Evan Penny, mégaréaliste

11 avril 2012

José Luis Torres, Autoconstrucciones

Le sculpteur José Luis Torres vient de compléter le montage de l’exposition Autoconstrucciones, une installation en trois temps présentée à la Thames Art Gallery, à Chatham en Ontario, jusqu’au 6 mai prochain.


Du 26 au 30 mars dernier, l’artiste a élaboré son imposante exposition devant le public, dans la galerie principale de la Thames. Le résultat propose trois expériences distinctes : à travers le parcours suggéré, les participants transitent des modules où, tour à tour, ils observent, se déplacent et se réfugient. Pour le sculpteur, ce sont là trois états liés au nomadisme, thème phare dans sa pratique.
D'après le site tintamarre.

Le site de l'artiste : http://www.joseluistorres.ca/installations/info.php?id=70 ; y découvrir d'intéressantes installations à base d'assemblages de bois qui invitent le spectateur dans des parcours de découverte.
Ne manquez pas de faire un détour par les "paysages portatifs". Un projet qui donne du contenu au contenant... en associant les techniques de moulage mettant en œuvre bois et pisé (mélange terre/paille).



"Les sculptures ont la forme de caisses-moules faites de panneaux ouverts de diverses manières et à divers degrés. Conçues comme des jeux de constructions, chacune des caisses-moules est une œuvre itinérante chargée des souvenirs personnels de l’artiste. En se déployant, elles dévoilent des paysages fictifs basés sur la réinterprétation d’espaces réels que l’artiste a fréquentés."
Extrait de la présentation sur le site du sculpteur.

06 avril 2012

Marcela Armas, viva Mexico

 

Marcela Armas, "I-Machinarius" (2008). Chaîne et engrenages, moteur, système de lubrification, huile,réservoir. Cette machine dessine la carte renversée de Mexico.


Découvrir d'intéressantes installations (complétées par des vidéos) sur le site de l'artiste :  http://marcelaarmas.blogspot.com/

Cette installation est visible dans le cadre de "Resisting the Present. Mexico 2000/2012", du 9 mars au 8 juillet 2012 au MAM
Le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris présente à l’ARC l’exposition « Resisting the Present. Mexico 2000/2012 », composée d’une cinquantaine d'œuvres (installations, vidéos, dessins, photos et films). Elle rassemble une génération fortement engagée dans l’évolution sociale et politique de son
pays. Nés pour la plupart après 1975, ces 24 artistes sont actifs au Mexique depuis les années 2000... ...Les artistes réunis dans cette exposition viennent d’horizons différents (arts visuels, cinéma, documentaire…). Ils utilisent diverses stratégies qui peuvent prendre le chemin de l’activisme poétique, du détournement de problématiques nationales (guerre des narcos, criminalité, corruption, identité, immigration, frontières). Chacune traduit plus ou moins explicitement la prise de conscience d’un modèle économique en crise et le climat d’inquiétude que traversent aujourd’hui les sociétés soumises aux enjeux de la globalisation...

Extraits du communiqué de presse.
La page sur le site du musée n'existe qu'en cache???

L'avis de Télérama (Laurent Boudier):
Programmée, puis déprogrammée pour cause de brouille diplomatique, l'exposition du musée d'Art moderne de la ville de Paris sur la jeune scène artistique contemporaine mexicaine, enfin révélée en ce moment, est au final une fort bonne surprise. D'installations en vidéos, de dessins formats XXL en sculptures éclatées, on découvre une vingtaine d'artistes nés après 1975 : le dessinateur Bayrol Jimenez, le cinéaste Carlos Reygadas ou encore Marcela Armas qui propose une étrange sculpture suintant le pétrole sans fin… De bonnes découvertes.

03 avril 2012

Élise Morin et Clémence Éliard, un océan de mémoire


 
600 m², 60 000 CD assemblés... Un projet visible durant l'été 2011 dans la Halle d'Aubervilliers (F), appelée "Le Centquatre". Waste Landscape, une installation d'Élise Morin et Clémence Éliard. Ces deux artistes avaient déjà collaboré dans le cadre de la Nuit Blanche 2009 avec Nuage Cinétique, à l'église orthodoxe des Saints Archanges : une même alchimie de rêve entre lumière et matériaux du quotidien...

Mark Handforth, l'éclairage du public

© Agence APC + AIA / ARTER

"Cette commande publique d’œuvres d’art est la plus importante d’Europe. Un projet énorme!", se félicite Christophe Girard (PS), adjoint au maire chargé de la Culture. Budget: 11,2 millions d’euros pour dix-neuf œuvres, dont deux transversales et deux éphémères. Toutes spécialement conçues pour le T3 par des artistes venus des quatre coins du monde. La première sculpture monumentale du programme sera installée dès la semaine prochaine, porte de Bagnolet (20e) : le lampadaire rose de l’Américain Mark Handforth (Twisted Lampost Star) ne devrait pas passer inaperçu. Imaginé comme un "signal d’entrée dans la ville", il illuminera le rond-point d’un halo rosé.
Extrait de l'article du JDD du 31 mars 2012 consacré au projet.

Le Twisted Lampost, de Mark Handforth, sera installé à la porte de Bagnolet. 
 (Copyright Agence Grumbach / APC + AIA ARTER


Un avant goût de la future création de Mark Handforth avec ce "Lamppost" (2003) (Gavin Brown's enterprise)


 
Tous les détails sur le prolongement du T3 et des autres projets grandioses... : http://www.tramway.paris.fr/e_upload/pdf/t3mag10.pdf
Et on attend avec curiosité la Grande Fontaine de Katinka Bock (Porte d' Aubervilliers; trémie ), ou "Les poings d’eau" de Pascale Marthine Tayou (Porte de Montreuil).
Sous la direction artistique de Christian Bernard, directeur du Musée d’art moderne et contemporain de Genève.
"Nous avons voulu, autant que possible, que les citadins s’approprient simplement les œuvres associées au tramway. Notre souhait est qu’elles s’installent dans la vie des riverains et des usagers du tramway par la justesse de leur présence, de leur rapport au territoire, et aussi par l’agrément qu’elles proposent. C’est pourquoi la plupart des œuvres ont une valeur d’usage (bancs, fontaines, grilles, etc.) qui devrait les rapprocher des usagers du tramway et des habitants."