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26 juin 2013

Henrique Oliveira, "Baitogogo", plus spectaculaire, tumeurs...




Le making-of, réalisé par Axelle Simon, de l'installation "Baitogogo" du sculpteur Henrique Oliveira. Commencé dans son atelier de Saint-Denis et assembler au Palais de Tokyo.

" Sous la forme d’une sculpture spectaculaire, envahissante et « gordienne », Henrique Oliveira joue avec l’architecture du Palais de Tokyo pour en faire surgir une œuvre qui joue avec le végétal et l’organique. Le bâtiment lui-même semble être la matrice qui a donné naissance à ce volume en bois de « tapumes », matériau utilisé en particulier dans les villes au Brésil pour construire les palissades de chantier..."

Photo : André Morin

Photos du montage trouvées sur : https://www.facebook.com/events/576199905744991/


"... À travers une forme d’anthropomorphisme architectural, Henrique Oliveira révèle l’ossature du bâtiment. Au Palais de Tokyo, il joue ainsi sur les données existantes et structurantes de l’espace à l’instar des piliers qu’il prolonge et démultiplie en vue de leur adjoindre une dimension végétale et organique, comme si le bâtiment prenait vie. L’artiste s’inspire entre autres d’ouvrages médicaux, plus particulièrement les études effectuées sur les pathologies physiques telles que les tumeurs. Par analogie formelle, ces excroissances ne sont pas sans rappeler les rhytidomes communs à l’écorce des arbres. La texture de cette installation en bois de « tapumes » renvoie inévitablement à certaines essences d’arbres des forêts tropicales humides d’Amazonie : les entrelacs et autres nœuds constituent des réseaux hors de contrôle, répondant à une logique que l’homme ne pourrait plus maîtriser..."
Extraits de la présentation de l’œuvre sur le site du Palais de Tokyo.

Une exposition monographique, dans le cadre de la saison "Nouvelles vagues", du 21 juin au 9 septembre 2013 au Palais de Tokyo, Paris; avec une série impressionnante d'expositions collectives, dont "The Black Moon", "Le Principe Galápagos", "Concert Hall", "Un Escalier d'Eau", "File Not Found", "A History of Inspiration" et "Condensation".

Atsunobu Kohira à Saint-Louis, Instrument pour Saint-Louis, 2011 (détail). 
Photo Tadzio © Fondation d’entreprise Hermès.
 Dans le cadre de "Condensation".

Pour le titre "Baitogogo", sans avoir reçu d'explications de la part de l'artiste, on peut sans doute aller voir du côté de Claude Levi-Strauss dans le cru et le cuit, avec le mythe de Baitogogo, où il est question (très schématiquement) d'hommes et d'arbres qui se transforment...

Le site de l'artiste : http://www.henriqueoliveira.com/, pour y découvrir ses dernières installations, comme "Transubstanciation" au Collège des Bernardins à Paris cette année dans le cadre de l'exposition "L’arbre de vie" (jusqu'au 28 juillet 2013).
Et aussi sa page facebook.


Nous vous avons déjà parlé de cet artiste : http://acasculpture.blogspot.be/2011/12/henrique-oliveira-bois-couche.html

27 décembre 2011

Henrique Oliveira, bois couché


Henrique Oliveira est un jeune artiste brésilien (São Paolo) qui s'est spécialisé dans la mise en œuvre de bois tranché (utilisé pour les placages), et qui réalise de grandes structures pénétrables avec ce matériau en juxtaposant des couches de différentes essences de bois.

"The Origin of the Third World", vue intérieure (2010); 29ème Biennale de São Paulo (installation).
Bois, PVC et métal. Dimensions : 4,9m x 45m x 5m


"Tapumes" (2008) Galerie Vallois, Paris
Bois et PVC  3,2m x 6,2m x 0,9m


"Tapumes" - Casa dos Leões - (2009) VII Biennale de Mercosul, Porto Alegre, Brésil. 
Bois et PVC. Photo : Eduardo Ortega

Pour sa première exposition à la Galerie Georges-Philippe et Nathalie Vallois - également sa première exposition personnelle en Europe - l’artiste brésilien Henrique Oliveira (né en 1973) transpose au cœur de Paris la déliquescence dynamique des banlieues de São Paolo, sa ville natale. Que ce soit dans sa peinture, ses sculptures ou ses installations, Oliveira parvient à libérer une série de formes, de textures et de couleurs pleines de vie, dont l’aspect organique est à la limite du parasitique. Il associe la chair même de sa ville natale en utilisant du bois de « tapumes »,c’est à dire de palissades, à de nombreuses références à l’histoire de l’art et à la science.
Lillian Davies, texte de présentation sur le site slash/paris à propos de l'exposition de l'artiste à la Galerie Philippe et Nathalie Valois
  

"Bololô"(2011), Smithsonian National Museum of African Art, Washington DC (installation).
Bois; dimensions : 4,3 x 9,2m x 7,6m 
Le site de l'artiste pour découvrir l'ensemble des photos : http://www.henriqueoliveira.com/

Merci aux amis de facebook pour cette découverte.