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21 mai 2014

Ilya et Emilia Kabakov, L’utopie sous les glaces

Pour la sixième édition de Monumenta -après Anselm Kiefer, Richard Serra, Christian Boltanski, Daniel Buren et Anish Kapoor-  Ilya et Emilia Kabakov, artistes d’origine russe, proposent au public de se perdre dans le dédale d’une ville utopique, L’Étrange Cité.

Le making off de la mise en place de l'exposition.

lya et Emilia Kabakov, Étude pour Manas, dessin, Monumenta 2014 
© Ilya et Emilia Kabakov / ADAGP, Paris 2014 

 « Il y a plusieurs années, quelqu’un nous a demandé si nous pensions que l’art pouvait influencer la politique. Nous avons répondu que non, nous ne le pensions pas. Nous avons toujours la même opinion, mais durant toutes ces années, nous avons travaillé avec des idées, autour de l’imaginaire et de l’utopie. Et nous croyons vraiment que l’art, qui tient une grande place dans notre culture, peut changer la façon dont nous pensons, rêvons, agissons, réfléchissons. Il peut changer notre façon de vivre. Cette fois nous voudrions construire plus qu’une installation, nous souhaitons réaliser quelque chose de différent : ériger L’étrange Cité, c’est insister sur l’expérience plutôt que sur la forme du projet, en vous demandant de ralentir votre course dans la vie réelle, et de faire appel à vos émotions, vos sens, vos souvenirs. Nous vous invitons à venir au Grand Palais pour entrer dans L’étrange cité , un espace onirique issu de l’imaginaire collectif, à penser et à réfléchir sur l’art, la culture, la vie quotidienne, notre présent et notre futur. » Emilia Kabakov


L’étrange cité conçue pour la Nef du Grand Palais puise ses références dans la  Renaissance, le romantisme et la science moderne. Elle se compose de huit grandes constructions. En déambulant au détour de ces édifices à l’atmosphère recueillie, le visiteur appréhende de façon sensible et concrète autant de mondes singuliers .




  Dans la partie nord de la Nef, une vaste coupole projette ses variations de couleurs et de lumières vers une entrée que le public doit d’abord franchir. Il atteint alors un espace labyrinthique, entouré d’une double enceinte circulaire. À l’intérieur apparaissent cinq édifices distincts aux noms mystérieux : « Le Musée vide », « Manas », « Le Centre de l’énergie cosmique », « Comment rencontrer un ange ? » et «Les Portails ».


  À l’extérieur se dressent encore deux constructions. « La Chapelle blanche » alterne les tableaux avec de grandes surfaces blanches et lumineuses, laissant la place à l’imaginaire, tandis que la « La Chapelle sombre » révèle de gigantesques peintures sur fond noir, mêlant références baroques et souvenirs personnels. 



Dans cette étrange cité sont installées des œuvres des Kabakov, peintures, objets et maquettes insolites. Ils offrent un panorama des sujets essentiels abordés dans leur création.


Photos JFD.
Voir le dossier de presse d'où sont extraits citation et présentation :  http://www.grandpalais.fr/sites/default/files/field_press_file/dp_monumenta_kabakov_0.pdf

Cette gigantesque installation, qui peine à dialoguer avec son environnement, est de loin la plus importante jamais confiée à ce couple d'artistes. Le résultat est-il à prendre pour leur testament artistique, dans cette volonté de tout inclure? Si le monde poétique et spirituel de Ilya et Emilia Kabakov se trouve ici décliné, sa mise en espace très raide et éparpillée conduit le spectateur à une déambulation dans une grande maquette de l'ère soviétique... certes compatible avec le concept d'utopie -on pense ici à Babel, à la tour Tatline ou aux cénotaphes de Etienne-Louis Boullée- mais absolument glaciale; même si le village est de style méditerranéen et que les visiteurs cuisent sous la grande verrière...

Monumenta 2014 : Ilya et Emilia Kabakov , du10 mai 2014 au 22 Juin 2014, GRAND PALAIS, GALERIES NATIONALES. 3, avenue du Général Eisenhower - 75008 Paris

03 avril 2012

Mark Handforth, l'éclairage du public

© Agence APC + AIA / ARTER

"Cette commande publique d’œuvres d’art est la plus importante d’Europe. Un projet énorme!", se félicite Christophe Girard (PS), adjoint au maire chargé de la Culture. Budget: 11,2 millions d’euros pour dix-neuf œuvres, dont deux transversales et deux éphémères. Toutes spécialement conçues pour le T3 par des artistes venus des quatre coins du monde. La première sculpture monumentale du programme sera installée dès la semaine prochaine, porte de Bagnolet (20e) : le lampadaire rose de l’Américain Mark Handforth (Twisted Lampost Star) ne devrait pas passer inaperçu. Imaginé comme un "signal d’entrée dans la ville", il illuminera le rond-point d’un halo rosé.
Extrait de l'article du JDD du 31 mars 2012 consacré au projet.

Le Twisted Lampost, de Mark Handforth, sera installé à la porte de Bagnolet. 
 (Copyright Agence Grumbach / APC + AIA ARTER


Un avant goût de la future création de Mark Handforth avec ce "Lamppost" (2003) (Gavin Brown's enterprise)


 
Tous les détails sur le prolongement du T3 et des autres projets grandioses... : http://www.tramway.paris.fr/e_upload/pdf/t3mag10.pdf
Et on attend avec curiosité la Grande Fontaine de Katinka Bock (Porte d' Aubervilliers; trémie ), ou "Les poings d’eau" de Pascale Marthine Tayou (Porte de Montreuil).
Sous la direction artistique de Christian Bernard, directeur du Musée d’art moderne et contemporain de Genève.
"Nous avons voulu, autant que possible, que les citadins s’approprient simplement les œuvres associées au tramway. Notre souhait est qu’elles s’installent dans la vie des riverains et des usagers du tramway par la justesse de leur présence, de leur rapport au territoire, et aussi par l’agrément qu’elles proposent. C’est pourquoi la plupart des œuvres ont une valeur d’usage (bancs, fontaines, grilles, etc.) qui devrait les rapprocher des usagers du tramway et des habitants."

21 janvier 2012

Miró, César, Calder, Moretti, Venet, la Défense de la sculpture


Le bassin de Takis (Il y a une autre sculpture de l'artiste sur le site "Arbres lumineux")

Un parcours fort éclectique de 68 sculptures à faire dans le quartier de la Défense à Paris. Et pour vous aider  à vous retrouver lors de votre parcours, repérez vous sur les bâtiments... et les sculptures, un conseil du site Evous.fr :
"... Sans vous préoccuper des différents noms de quartiers ou d’immeubles, les différentes sculptures, les monuments ou certaines tours distinctives peuvent vous aider à vous repérer. Premier exemple : la Grande Arche, facilement reconnaissable, est située à l’extrémité ouest du quartier (voir le Pdf "Plan de La Défense"), l’autre extrémité, est, étant matérialisée par les vignes du clos Chantecoq et par Le Bassin Takis (flèches métaliques aux bouts colorés disséminés dans un petit bassin). Autre repère, par exemple : la Fontaine Agam, dont le fond est recouvert de bandes multicolores. Celle-ci est au centre du quartier, près de la Place de la Défense, près du commissariat, près de l’Araignée rouge d’Alexander Calder (grande structure métallique rouge), laquelle fait face aux Deux Monstres de Miró, lesquels jouxtent une entrée des Quatre temps. Le Pouce de César est lui à l’arrière du Cnit, sur la Place Carpeaux, en face de la passerelle du faubourg de l’Arche... Entre autres exemples."

"Le Calder de la Défense", 15 mètres de haut , 65 tonnes; elle a été installée sur la place de La Défense en 1976. L'artiste Calder présente une version pour La Défense de son fameux "Stabile" qui est présent dans plusieurs grandes villes du monde tel que : Montréal, New York,...

Voir la liste des oeuvres proposée par Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_œuvres_d%27art_de_la_Défense?uselang=fr

Le Moretti (ou Cheminée Moretti) est une œuvre de l'artiste français Raymond Moretti. Il s'agit de l'habillage d'une cheminée d'aération de 32 m de haut par plusieurs centaines de tubes de fibre de verre de couleurs vives. Le Moretti est une installation composée 672 tubes de fibre de verre, d'un diamètre allant de 2 à 30 cm peints de 19 tons différents, vifs et froids, pour une longueur totale de 22 km et un poids total de 27,5 t. Ces tubes recouvrent la totalité de la surface externe d'une cheminée d'aération de 32 m de haut et de forme légèrement ovoïde. (Wikipedia)

Se tenir informé de "l'actualité" de la Défense sur le site "La Défense Seine Arche (EPADESA)" , ou le non officiel www.defense-92.fr/ (ouvrir l'onglet "oeuvres d'art")

La Défonce (parfois orthographiée La Défonse) est une œuvre de l'artiste français François Morellet, à proximité de la Grande Arche. Elle est composée d'un ensemble de barres d'acier qui composent une forme rectangulaire simple, inclinée et à moitié enfouie dans le sol. L'une des barres transperce un bâtiment situé à proximité. La Défonce est une installation composée de sept barres métalliques peintes de 25 m de long, 70 m de large et 3,3 m de haut au maximum. Ces barres composent une structure parallélépipédique inclinée et à moitié enfouie dans le sol. L'une des barres transperce le toit du bâtiment du Fonds national d'art contemporain, à côté duquel elle est installée.