26 mai 2012

L'oeil d'Adam

 Photo : Erik Levilly, sur le site lehavre.fr 

Photo Nicole Gesché 2012



Le Havre retrouve son œil grand ouvert. Érigé sur le parvis du Musée Malraux, Le Signal, première sculpture monumentale de Henri Georges Adam, a fait l'objet d'une restauration. La ville du Havre et quelques mécènes ont financé la rénovation de l’œil à hauteur de 313 000 euros.
Vu sur le site de france3.fr, qui ne mentionne pas le nom du sculpteur dans son commentaire écrit...



André Malraux devant le Signal (photo MuMa).



Henri-Georges Adam travaillant sur le Signal, photographie noir et blanc, Fonds MuMa Le Havre. © DR



Le chantier du Signal lors de sa construction. 
Structure interne, photographie noir et blanc, Fonds MuMa Le Havre. © DR


Pour en savoir plus sur la sculpture : le site que le musée (MuMa) consacre à l’œuvre.
Pour en savoir un peu plus sur Henri Georges Adam : la page wikipedia
"Toutes les forces viennent de la nature. C'est la mère nourricière qui est là. Il n'y a d'abstrait que les sept figures géométriques. Et encore ! Aussitôt qu'elles se déforment un peu, on les retrouve dans la nature. La nature est éminemment sensible. Elle est le contraire de la géométrie et de la symétrie. Mais, si l'on observe les lois des structures intérieures, on donne l'impression d'être abstrait. En fait, on ne l'est pas. On retrouve des principes bien vivants."
Adam, cité par Waldemar George, Adam, 1968, p. 38.



"L'étrave" (1959), bronze original, signé par l'artiste. Susse Fondeur, Paris.

Faisant à partir de 1959 la synthèse de ses activités de sculpteur et de graveur Adam développe en 1961 une importante série de sculptures, Cryptogrammes. Les formes organiques incisées, qui apparaissent en clair sur les surfaces plus sombres y évoquent une écriture secrète constituée de signes dérivés de triangles, losanges, croisillons, arcs de cercle ou faisceaux de lignes. (wikipedia)



"Adam", Paris, Musée National d'Art Moderne, 1966, broché sous couverture illustrée, 24 pp., (32 x 24 cm). 

Couverture du catalogue d'exposition .Épuisé.

25 mai 2012

Michael Heizer's 'Levitated Mass' au LACMA


" I think earth is the material with the most potential
because it is the original source material.
"

Michael Heizer


video platformvideo managementvideo solutionsvideo player

Michael Heizer, est le créateur de "Levitated Mass", mis en place actuellement au LACMA (Musée d'art contemporain de Los Angeles); la pièce maîtresse de cette installation est un rocher de 340 tonnes qui vient d'être transporté  par un convoi exceptionnel ("exceptionnellement exceptionnel" : voir documents) sur le lieu de son installation. Ce créateur, que l'on associe aux artistes mythiques du land art, est un familier des chantiers titanesques... Le LACMA lui-même semble privilégier les pièces spectaculaires dans sa politique d'acquisitions; voir par exemple, dans un autre style, le récent Metropolis II de Chris Burden (et également du même artiste, Urban Light que l'on aperçoit dans la vidéo)...



Megalith slated to become part of Michael Heizer’s “Levitated Mass,” arriving to LACMA on March 10.
Photo by Tom Vinetz, © Michael Heizer


"Levitated Mass" est un mégalithe de granit de 340 tonnes posé en "lévitation" au dessus d'une tranchée de 456-mètres de long creusée sur ​​le campus du LACMA. Comme dans d'autres travaux de l'artiste, tels que le célèbre Double Negative (1969), la forme monumentale négative est la clé de l'expérience de l'œuvre d'art. Heizer conçu ce projet en 1968, mais il a découvert un rocher appropriée seulement quelques décennies plus tard, à Riverside County, en Californie. "Levitated Mass" crée le lien entre les différentes époques de l'histoire de l'art, de la pierre mégalithique aux formes modernes de l'abstraction géométrique et des exploits de l'ingénierie contemporaine.
Le dossier pédagogique pour découvrir d'autres informations : http://www.lacma.org/sites/default/files/LevitatedMassClassroomActivity4.pdf.pdf

Double Negative, vues de l’œuvre emblématique qui est la référence de cette nouvelle installation au LACMA. (Photos?)



Le site consacré à Double Negative : http://doublenegative.tarasen.net/
Voir aussi : http://earthworksnearyou.blogspot.com/2009/05/28-days-to-go-michael-heizers-double.html

Et toujours le pharaonique projet "City" dans le désert du Névada; peut-être la plus grande oeuvre jamais réalisée, en cours de construction (Non ouvert au public). Voir vue satellite ci-dessous. D'autres éléments : http://www.nytimes.com/2005/02/06/magazine/06HEIZER.html?_r=1&ex=1265432400&en=46be92f2c266e591&ei=5090&partner=rssuserland

23 mai 2012

Nancy Holt et le land art, Avignon Locators

Nancy Holt, une des figures emblématiques du land art, inaugurera le 14 juin prochain sa première œuvre permanente en France, "Avignon Locators" (1972-2012), dans le parc de l'Université d'Avignon( jeudi 14 juin 2012 à 17h30 dans les jardins du campus Centre-ville).
A cette occasion sont organisés une exposition Les Génies du Lieu : Land Art et art environnemental , et un colloque international "staging the land* l’enjeu de la perception dans la création contemporaine in situ", réunissant des spécialistes du Land Art et de l'art in-situ tels que Gilles Tiberghien, Anne-Françoise Penders, Ben Tuffnell ou Fabien Faure.
L'accès à la manifestation est gratuite.
Tous les détails sur le site: www.nancyholt.com

Photo: Jan Niks. ©The Estate of Robert Smithson / Pictoright Amsterdam.

 Avignon Locators est une œuvre de l'artiste américaine Nancy Holt, plasticienne, vidéaste et photographe de renommée internationale maintes fois récompensée (voir ci-dessous son actualité). Cet observatoire à l’œil nu, qui s'inscrit dans le courant du Land Art ou de l’art environnemental, est envisagé par Nancy Holt comme une réactivation d’une de ses œuvres majeures, Missoula Ranch Locators – Vision Encompassed (Montana, 1972), aujourd’hui démantelée. L’installation avignonnaise marquera le 40ème anniversaire de cette création. Il ne s’agit pas seulement d’une œuvre à voir mais aussi d’une œuvre pour voir, qui invite à une réflexion sur les phénomènes de perception sensorielle et sur la place de l’observateur dans son environnement, en même temps qu'elle met en valeur le patrimoine du campus. Avignon Locators sera la première œuvre pérenne réalisée en France par Nancy Holt, la seconde en Europe — l’autre étant implantée en Finlande.

 "Sun Tunnels: Sunset," 1976, Great Basin Desert, southeastern Utah. Photo: Nancy Holt.

Le colloque interdisciplinaire propose d’explorer le domaine particulier de la création artistique contemporaine in situ – Land Art, art environnemental, art public, performance – sous l’angle de l’analyse de la perception sensorielle, intellectuelle et esthétique, de l’étude de formes contextualisées / conceptualisées et de leurs modes de représentation.

"Missoula Ranch Locators – Vision Encompassed" (1972), Montana. Démantelée. (auteur photo?)
 

Nancy Holt, Missoula Ranch Locators: Vision Encompassed, 1972, Missoula, MT
Diameter: 40 ft.  Steel Locators 5 ft. x 1 ft.  Photograph: the artist 
Photograph courtesy Haunch of Venison Gallery, London and New York



Nancy HoltMissoula Ranch Locators: Vision Encompassed (Detail) 1972, Missoula, MT
Diameter: 40 ft.  Steel Locators 5 ft. x 1 ft.  Photograph: the artist
Photograph courtesy Haunch of Venison Gallery, London and New York

 L'exposition se déroulera dans les murs de la Bibliothèque Universitaire, organisée en partenariat avec le Musée Gassendi de Digne-Les-Bains et l’Ecole Supérieure d’Art d’Avignon. L’exposition propose une histoire en image de ce courant de l’art contemporain, depuis les précurseurs comme Brancusi et Noguchi jusqu’aux jeunes créateurs comme Cyprien Gaillard, Joan Fontcuberta, ou Andy Goldsworthy, en passant par les grandes figures révélées dans les années 1960 telles que Robert Smithson, Michael Heizer, Dennis Oppenheim, Walter De Maria, Robert Morris, Charles Ross, James Turrell, Christo et Jeanne-Claude, Richard Serra, Richard Long ou Herman de Vries. Une partie de l’exposition est entièrement consacrée à la série des Locators de Nancy Holt, de Missoula à Avignon, qui a engendré, entre autres, Sun Tunnels (1973-76), une icône du genre.

 © Nancy Holt, Sun Tunnels (detail), Great Basin Desert, Utah, 1976.

Informations trouvées en majeure partie sur le site dédié à la défense de la Spiral Jetty de Robert Smithson (que nous avons déjà évoquée à maintes reprises) : http://spiral-jetty.blogspot.fr/
Pour "approfondir" la question des Tunnels, voir sur wikipedia.
Découvrir quelques vues de "Up and Under" à Pinsio (Finlande).
Derniers jours de la souscription pour la réédition de "Land Art", le livre de référence de Gilles Tiberghien, proposée sur le site Crowbooks.
Un site de référence : OBSART | Blog du Land Art . Merci à Marc de Verneuil (Observatoire du Land Art) pour sa vigilance et son soutien documentaire.
Et n'oubliez pas notre liste de liens consacrés au land art dans la colonne de gauche de SCULPTURE...

La Spiral Jetty vue de Rozel Point. Photo: Soren Harward / wikipedia

15 mai 2012

Ahmet Ögüt, le château dans le ciel


Pour sa contribution à TRACK, ‘The Castle of Vooruit’, Öğüt prend comme point de départ l’histoire socialiste de Gand. Il se concentre sur le Vooruit, la coopérative de la classe ouvrière gantoise à partir de la fin du dix-neuvième siècle jusqu’au début des années 1970, qui gérait aussi bien une salle des fêtes qu’un quotidien. En référence au "Château des Pyrénées" (1961) du peintre surréaliste belge René Magritte, Öğüt fait flotter à proximité du centre artistique Vooruit un gigantesque ballon gonflé à l’hélium en forme du rocher flottant de Magritte. Il remplace le mystérieux petit château qui le surplombe par une réplique du Vooruit. Öğüt capte dans une seule image surréaliste les failles d’une philosophie sociale utopique.
Le site de l'artiste : http://www.ahmetogut.com/


Il était présent à la biennale de Venise avec l'installation "exploded city"; une maquette de ville bien anodine au premier abord, qui se révèle un assemblage de lieux marqués par la mort et la dévastation... comme le Madimak Hotel de Sivas, l' Europa Hotel de Belfast, l' HSBC Bank d'Istanbul, la Mosquée Ferhadija à Banja Luca, le pont de Mostar, la Water Tower de Vukovar, le TV building de Beyrouth, la National Library de Sarajevo, la poste de Prishtina, le Tikrit Museum, l'école de Beslan ...


TRACK est une expérience artistique unique dans la ville de Gand. 44 artistes du monde entier ont été invités à créer une œuvre originale dans toute la ville. Du 12 mai au 16 septembre 2012 à Gand (B)

11 mai 2012

ArcelorMittal Orbit tower, le mécano des jeux de Londres

 


Premières images vidéos de l'ArcelorMittal Orbit tower réalisées par des journalistes du Guardian, la sculpture/tour dessinée par Anish Kapoor pour les jeux olympiques de Londres (Olympic village à Stratford, east London). Des avis enthousiastes du côté officiel, plus mitigés de la part du public...

Nous vous avons déjà parlé de ce projet : 
http://acasculpture.blogspot.com/2010/01/anish-kapoor-lart-des-jeux.html

Et un "best of the making of", assemblage de séquences prises lors du montage de la tour (avec musique horripilante à désactiver...), qui, faute de révéler un chef d'œuvre plastique universel, rend hommage aux concepteurs de ce mécano géant; et ce ballet de grues géantes nous fascine malgré tout lors de ces vues prises en accéléré.

09 mai 2012

Daniel Buren, la couleur excentrique du Grand Palais


Le plasticien français Daniel Buren, fidèle à l'esprit de Monumenta, a créé une œuvre monumentale inédite dans la Nef du Grand Palais, avec sa somptueuse verrière qui culmine à 45 mètres de hauteur.

 
 (les photos du post proviennent du site Monumenta)

Un pari sur la lumière, comme l'avait déjà réussi son prédécesseur Anish Kapoor en 2011; Daniel Buren présente Excentrique(s), une installation composée de disques (de 2 à 6,5 mètres de diamètre) disposées à différentes hauteurs qui colorent (bleu clair, jaune d’or, orangé et vert tendre) l'environnement du visiteur. Des miroirs circulaires sont également disposés au sol (voir détails des dispositifs et un ensemble très large d'articles à propos de l’œuvre et de l'artiste ).


"Anish Kapoor avait rempli la nef avec une structure gonflable qui annulait le bâtiment. Là c'est l'inverse. L’œuvre de Buren révèle la monumentalité du lieu. Les miroirs renvoient à son architecture", souligne M. Bouchain. "C'est un hommage à la géométrie, à la construction métallique", dit-il.


  "Concevoir en mettant l'accent sur le lieu est aussi important que l’œuvre. Je montre que ce que je fais n'est pas une œuvre, mais dépend du lieu dans lequel elle va se trouver."Daniel Buren


La manifestation est ouverte au public du 10 mai au 21 juin 2012.

Le site de l'artiste :  http://www.danielburen.com/
Nous avons déjà parlé de Daniel Buren :
http://acasculpture.blogspot.com/2010/01/buren-paris-bruxelles.html
http://acasculpture.blogspot.com/2009/04/daniel-buren-dans-le-vent-beaufort03.html

Photo : Benoit Tessier/Reuters

Francesco Toris, bandit de l'art


Francesco Toris était interné depuis l’âge de 19 ans à l’hôpital psychiatrique de Collegno (dans la province de Turin). Souffrant de paranoïa, autiste, il consacra dès le début de son internement tout son temps à graver des os qui provenaient des ordures de la cantine de l’Institut et à façonner des objets surprenants. Il acquit ainsi une étonnante habileté et réalisa en l’espace de cinq ans, un curieux assemblage intitulé « Le Nouveau Monde ». En forme de pyramide inversée, monté sur trois roues, il se compose de visages humains, d’animaux fabuleux, d’idoles qui s’entremêlent, le tout étant assemblé sans colle ni clous ! Quelle est donc la signification de cette œuvre ? Elle représentait aux yeux de l’artiste, un monde nouveau appelé à se substituer au monde corrompu et pervers dans lequel il vivait. (In : http://nuitdesmusees.culture.fr/un-nouveau-monde-un-nuovo-mondo/)


Cette œuvre fait partie de l'exposition Banditi dell’arte

 Francesco Toris, "Panier à outils" © Musée d’anthropologie criminelle Cesare Lombroso

BANDITI DELL’ARTE, dans toute sa force poétique, est la première exposition majeure consacrée à la création hors norme italienne. Elle ouvre une porte sur l’univers particulier d’individus ayant créé en dehors de tout système artistique officiel ou d’instances culturelles reconnues.
Bien que le milieu de l’art soit maintenant familiarisé avec l’art brut, ce concept reste encore relativement étranger au public italien même si des artistes comme Giovanni Podestà et Carlo Zinelli jouissent d’une réputation internationale. Pendant plus d’un siècle, malgré les efforts et le soutien de quelques critiques d’art, en Italie la création “marginale” reste aujourd’hui souvent oubliée l par la culture officielle.
L’exposition BANDITI DELL’ARTE à la Halle Saint Pierre est un pas de plus vers une reconnaissance institutionnelle et critique des pratiques artistiques jusqu’ici pensées comme marginales, l’occasion de découvrir ces formes d’art oubliées par les institutions.

Présentation de l'exposition sur le site de la Halle Saint Pierre.

Exposition du 23 mars au 6 janvier 2013. Halles St Pierre , Paris 18ème.


08 mai 2012

David Weiss, Der Lauf der Dinge ou Le Cours des Choses

 

   

 
L’artiste suisse David Weiss, du duo Fischli/Weiss, est décédé le 27 avril 2012, à l’âge de 65 ans. David Weiss et Peter Fischli ont produit des films, des sculptures, des photographies monumentales, ainsi que des installations vidéo, montrant le monde à travers les prismes du populaire, de l’humour et du cliché...
... la plus emblématique de leurs œuvres, Der Lauf der Dinge (Le Cours des Choses - 1987), est aussi l’un des films d’art les plus visionnés de tous les temps. Ce film expérimental d’une durée de 30 minutes met en avant le déséquilibre des choses, par une accumulation de catastrophes, prises dans une réaction en chaîne. Ainsi des objets glissent, roulent, tombent ou prennent feu sur une distance d’environ quarante mètres, dans une halle industrielle.
Extraits de l'article paru sur le site du Journal des Arts

Ci-dessus, la vidéo telle que trouvée sur YouTube et découpée arbitrairement pour ne pas dépasser 10 minutes par séquence.



Fischli et Weiss, Le Cours des choses, 1986-1987. 
Film 16 mm transféré sur DVD. 30 min. T & C Film, Zürich (Copyright Fischli et Weiss)


Voir aussi l'article de Libération

 Une des "machines" employée dans "Le Cours des Choses" (+/- 20ème minute)


Le site de la production de leurs vidéos : http://tcfilm.ch/home/?page_id=10&language=en

04 mai 2012

Marinus Boezem, Guiliano Mauri, Marcel Kalberer, Patrick Daugherty, cathédrales vertes


La cathédrale verte (De Groene Kathedraal) est située à proximité d’Almere aux Pays-Bas. Cette plantation de peuplier prend la forme et la taille de la cathédrale Notre-Dame de Reims; elle mesure150 mètres de long et 75 mètres de large, et les 178 peupliers ont à ce jour environ 30 m de haut. C'est une création de l’artiste Marinus Boezem. C'est un projet en évolution perpétuelle : certains arbres ont du être remplacés en raison de dommages occasionnés par les animaux, et les peupliers arriveront à maturité en une trentaine d'année avant de s'éteindre progressivement, provoquant ainsi la "ruine" de la construction. On observera à quelques centaines de mètres, le négatif du bâtiment taillé dans le bois voisin. Plus d'informations (en néerlandais) à propos du projet sur le site : http://www.depaviljoens.nl/page/286

De Groene Kathedraal (1978-1996) ©Jannes Linders, Museum De Paviljoens
Sur un thème comparable, découvrir aussi à Bergame (I), la cathédrale de Guiliano Mauri,terminée peu après le décès de l'artiste en 2009. (15 x 82 mètres, 42 colonnes de branches dans lesquelles sont plantés des hêtres). (auteur de la photo non identifié).
Voir aussi les recherches de l'architecte Marcel Kalberer qui a eu l’idée de réaliser à partir de 1984 des structures végétales souples obtenues à partir de branches de saules plantées dans le sol, selon des techniques ancestrales. (photo du site Sanfte Strukturen).
Plus récemment, le travail de Patrick Daugherty et ses nombreuses installations de par le monde. Ici dans une de ses dernières réalisations au Domaine de Chaumont sur Loire.
Voir : http://www.domaine-chaumont.fr/index.php?page=Patrick-Dougherty




Et pour les amoureux des cathédrales (de pierre), le très impressionnant travail d'étude des voûtes (entre le 12 et 16ème siècle) du photographe David Stephenson