28 décembre 2010

Blanches sculptures...




Voici quelques photos d'ambiance pour changer des traditionnelles sculptures de glace. Le Beltsville Agricultural Research Center in the Electron Microscopy Unit, situé dans le Maryland (USA) étudie la glace et la neige au microscope électronique (Low Temperature Scanning Electron Microscope : LT-SM); ce qui donne ces images surprenantes. Le but n'étant évidemment pas de vous offrir de beaux chromos de Noël, mais de réunir des informations capitales pour comprendre la structure des cristaux de glace dans la neige; cela présente des débouchés évidents dans de multiples secteurs de notre vie quotidienne concernés par ce phénomène météo, dont l'agriculture qui fait l'objet d'études particulières de ce centre de recherche. Voir toutes les images sur la page du BARC (Beltsville Agricultural Research Center) hébergée sur le site du United States Department of Agriculture : http://emu.arsusda.gov/snowsite/default.html

Et pour être sur que vous avez compris...

24 décembre 2010

Shinichi Maruyama, sculpteur d'eau



Shinichi Maruyama capture l'éphémère avec la technique du slow motion en manipulant de l'eau et de l'encre.




Le site de l'artiste pour découvrir les documents dans leur meilleure qualité :

22 décembre 2010

Pierre Caille, c'est pas triste

" Bijou de Maryse" ; or





Dans le cadre du 100e anniversaire de la naissance de l’artiste Pierre Caille (1911-1996), le Centre de la Tapisserie organise, en collaboration avec la Maison de la Culture de Tournai, une exposition intitulée :
Pierre Caille « tout est triste, vive la joie ! »
Broderies, tapisseries, papiers estampés, projets de tissus imprimés, bijoux et sculptures en or et en argent … seront présentés au Musée de la Tapisserie et évoqueront la diversité des disciplines artistiques abordées avec autant de bonheur par l’artiste.
Le plaisir est toujours au coeur de la création de Pierre Caille et l’artiste invite le spectateur à le suivre dans son imaginaire déconcertant : figures grouillantes, gesticulantes, tantôt humaines ou animales, tantôt hybrides ou en pleine métamorphose.
Les broderies réalisées par Maryse, son épouse, sur des dessins de Pierre, mettent en scène un monde particulier teinté d’ironie et d’humour, sorte de théâtre burlesque où le merveilleux côtoie parfois l’inquiétant dans un colorisme contrasté, vif et chaleureux.
Les bijoux d’une géométrie rigoureuse ou d’un baroque appuyé et les tapisseries participent à cette même graphie.
Ce langage de formes correspond à l’écriture personnelle de Pierre Caille et donne à son œuvre toute sa cohérence et son homogénéité.
Inspiré par l’art africain et les cultures primitives antiques, l’univers de Pierre Caille n’appartient qu’à lui. Il nous interpelle par sa verve créatrice, son ton facétieux et un répertoire insolite, à la fois étranger et familier.

Infos pratiques : vernissage le vendredi 14 janvier 2011 à 19h30. Exposition du 15 janvier au 13 mars 2011, Musée de la Tapisserie, 9 place Reine Astrid à Tournai (B). http://www.centre-tapisserie.org/FR/chapitre01.htm


Le site de l'artiste : http://www.pierrecaille.be/


Voir en parallèle, l'exposition consacrée principalement aux oeuvres sur papier à la Maison de la Culture de Tournai : http://www.maisonculturetournai.com/fr/details/index.aspx?id=166&CAT=40 .

"Personnage à double tête". Céramique; 41 x 53 cm.

Voir aussi l'exposition de la "Group 2 Gallery" , sculptures en céramique et en bois, tableaux et dessins; 8 rue Blanche & 119 avenue Louise à 1000 Bruxelles .

21 décembre 2010

Oscar Niemeyer en forme

Oscar Niemeyer dans son bureau de Rio de Janeiro (2007). Crédit photo : REUTERS/Bruno Domingo


L'architecte brésilien Oscar Niemeyer a fêté ce mercredi 15 décembre ses 103 ans avec un cadeau de taille: une fondation à son nom à Niteroi, ville située de l'autre côté de la baie de Rio. Le bâtiment, en forme d'escargot et d'une surface de 1 600 m2, a été conçu par Niemeyer lui-même. Toute son oeuvre y sera exposée, sculptures, projets et maquettes réalisés au cours de ses 70 ans de carrière. Par ailleurs, la première partie du futur Centre culturel international Oscar Niemeyer a été inaugurée mercredi à Aviles, dans le nord de l'Espagne.


...Je cherche toujours à créer la surprise, à inventer quelque chose d'inédit, si possible avec une pointe de fantaisie, qui suscite l'étonnement, voire l'émerveillement. J'aime réduire les appuis pour libérer l'espace au sol. Ainsi, l'architecture apparaît plus audacieuse, plus libre, plus généreuse...
...Je ne m'exprime jamais sur le travail des autres. Je n'aime pas distribuer des bons points ni établir des classements. Il faut respecter la liberté de chacun et se garder des jugements qui nuisent à la création pure. Si j'ai un conseil à donner aux architectes débutants, c'est d'accomplir ce qui les inspire personnellement et non pas de faire ce que les autres attendent d'eux. Les préjugés et la crainte du qu'en-dira-t-on sont les pires adversaires du créateur, qu'il soit architecte, écrivain ou peintre...


Le site du Centro Cultural Internacional Oscar Niemeyer; vous pourrez y faire une visite virtuelle de certaines créations (un peu laborieux à prendre en main; il faut installer le logiciel java) : http://www.niemeyercenter.org/


Nous vous avons déjà parlé de Oscar Niemeyer, notamment à propos d'un projet controversé à Brasilia : http://acasculpture.blogspot.com/2009/02/oscar-niemeyer-le-sculpteur-de-brasilia.html

17 décembre 2010

Mauro Perucchetti, jelly sculpture



Le sculpteur italien Mauro Perucchetti pose à côté de sa sculpture "The Jelly Baby Family" après son installation à Marble Arch dans le centre de Londres. La sculpture pèse 3,2 tonnes, mesure environ 3 mètres de haut et est réalisée en résine(sans plus de précisions; uréthanne?); elle fait partie du Westminster Council's City of Sculpture Festival qui comprend des installations données par d'importantes galeries. (jusqu'à fin avril 2011)(AP Photo/Kirsty Wigglesworth).


Le site de l'artiste : http://www.mauroperucchetti.com/

"Pow" (2010). Résine uréthanne pigmentée, laiton chromé et socle de granit. 47 x 35 x 70 cm.

les installations de Dan Flavin et Bill Viola ne sont pas de l'art...

...suivant un avis rendu par la commission européenne. Ce qui permet de les taxer à 20 % au lieu de 5%. Les oeuvres sont le résultat obtenu, à savoir l'effet lumineux, mais pas le matériel qui a servi à l'obtenir... Ainsi les installations de tubes néons de Dan Flavin sont considérées comme de simples "éléments muraux lumineux".
Le site "officiel" de Bill Viola : http://www.billviola.com/

"Untitled", 1973. Dia Art Fondation. © Stephen Flavin, Artists Rights Society

Kapoor, toujours

Sky Mirror, un disque de 10 mètres de diamètre, une des quatre sculptures de Anish Kapoor placées dans les Kensington Gardens pour six mois. Photographe : Peter Macdiarmid/Getty Images.
D'autres images sur le site : http://www.guardian.co.uk/artanddesign/gallery/2010/sep/27/anish-kapoor-kensington-gardens-sculpture

Un article à propos de sa première exposition en Inde, son pays natal à la National Gallery of Modern Art de New Delhi : http://inde.aujourdhuilemonde.com/anish-kapoor-s%E2%80%99expose-pour-la-premiere-fois-en-inde

La page wikipedia à propos du Tees Valley Giants project , un ensemble de cinq sculptures monumentales réalisées en collaboration avec l'ingénieur designer Cecil Balmond : http://en.wikipedia.org/wiki/Tees_Valley_Giants ; voir aussi le dossier : http://teesvalleyunlimited-investment.co.uk/cms/thesite/public/uploads/downloads_file/1221653065_861.pdf

Vue latérale de Temenos. Photographe: Christopher Thomond/Guardian

14 décembre 2010

Pour la défense de la sculpture

Une pétition en ligne a été lancée pour protester contre la suppression du département sculpture de l'University of Wales Institute, Cardiff (UWIC). Elle fait suite à l'annonce de l'arrêt du programme par la mise en place d'un plafonnement des inscriptions d'étudiants de premier cycle lors de l'entrée.

As we now know the management of UWIC/Cardiff school of art and design have seen fit to close down the Sculpture department. This move has been met with great resistance from the wider Cardiff art scene and students past and present, as it should, but we need to know formalize a response that will show are outrage at this decision, as Sam Hasler has already said
"It is my strong belief that Sculpture as a discipline and mode of thought underpins the most radical and progressive art that takes exists today bringing important contribution to the visual language of painting, print, photography, Performance, Writing... It is my strong belief that a vibrant and diverse creative environment is a pre-requisite for any visual art education program. All artists and creative people thrive in an environment of wide discourse and critical relationships with artists who work both in very similar and very different ways to themselves. Further more, it is my strong belief that a capital city with increasing arts activity has been built on the foundations of a supportive and exciting art college. Each year more and more graduates, a great many from the Sculpture and recently closed MAP/Timebased fine art departments, have gone on to contribute to Cardiff and South Wales, generating arts activity of an international standard in Wales and right across the globe. Arts activity is something that many individuals and organizations have spent years trying to nurture and develop. This activity and growth that threatens to bloom into an exciting and fertile environment is its self now threatened. All regional arts activity is dependent upon trust and support from institutions and educational establishments. The closure of the sculpture department of the Fine Art course alongside the recent closure of the MAP/Timebased department shows a regressive attitude toward contemporary art, it shows a lack of belief in diverse and imaginative arts education, and it shows grave lack of responsibility towards its role in a growing creative hub in the city. For the reasons above I write in protest and request that this decision is reversed immediately."
If you agree with this statement and want to show your support for
what in past years has been an exemplar fine art course, then please sign this petition. We need to show are concern in this matter, if we can unite now then we will be heard!

Le site de la pétition : http://www.ipetitions.com/petition/savesculpture/

Le site de la Cardiff school of art and design : http://csad.uwic.ac.uk/csad/news_03_12_10_01.htm ; et sur le même site, une note visant à minimiser l'impact de cette suppression : http://www.csad.uwic.ac.uk/csad/news_06_12_10_01.htm

13 décembre 2010

Varini, point de vue

" Ellipse dans le trapèze rouge" (2008) ; Versailles.



A l'occasion de son 30e anniversaire, le Centre Culturel Coréen invite deux artistes de réputation internationale - Felice Varini, artiste franco-suisse et Seung-Hye Hong, artiste coréenne - à investir le lieu en créant chacun une oeuvre in situ. Travaillant dans la même lignée de l'abstraction géométrique, Felice Varini et Seung-Hye Hong élaborent des environnements spécifiques et points de vue à partir desquels nous sommes conviés à une redécouverte et une relecture originale de l'espace architectural du centre culturel, et plus avant, du monde qui nous entoure. L'exposition est intitulée "Point-virgule" : un signe typographique servant à mettre en parallèle des propositions indépendantes dans une phrase.

Extrait de la présentation de l'exposition sur le site du Centre Culturel Coréen : http://www.coree-culture.org/index.php
"Point-virgule", du 22 octobre au 18 décembre 2010; 2 avenue d’Iéna à Paris.





Le site de l'artiste, très complet : http://www.varini.org/
L'espace architectural, et tout ce qui le constitue, est mon terrain d'action. Ces espaces sont et demeurent les supports premiers de ma peinture. J'interviens
in situ dans un lieu chaque fois différent et mon travail évolue en relation aux
espaces que je suis amené à rencontrer.
En général je parcours le lieu en relevant son architecture, ses matériaux, son histoire et sa fonction. A partir de ses différentes données spatiales et en référence à la dernière pièce que j'ai réalisée, je défini un point de vue autour duquel mon intervention prend forme.
J'appelle point de vue un point de l'espace que je choisi avec précision : il est généralement situé à hauteur de mes yeux et localisé de préférence sur un passage obligé, par exemple une ouverture entre une pièce et une autre, un palier... Je n'en fais cependant pas une règle car tous les espaces n'ont pas systématiquement un parcours évident. Le choix est souvent arbitraire.
Le point de vue va fonctionner comme un point de lecture, c'est à dire comme un point de départ possible à l'approche de la peinture et de l'espace. La forme peinte est cohérente quand le spectateur se trouve au point de vue. Lorsque celui-ci sort du point de vue, le travail rencontre l'espace qui engendre une infinité de points de vue sur la forme. Ce n'est donc pas à travers ce point de vue premier que je vois le travail effectué ; celui-ci se tient dans l'ensemble des points de vues que le spectateur peut avoir sur lui.
Si j'établis un rapport particulier avec des caractéristiques architecturales qui influent sur la forme de l'installation mon travail garde toutefois son indépendance quelles que soient les architectures que je rencontre.
Je pars d'une situation réelle pour construire ma peinture. Cette réalité n'est jamais altérée, effacée ou modifiée, elle m'intéresse et elle m'attire dans toute sa complexité. Ma pratique est de travailler "ici et maintenant".

Felice Varini

Antti Pedrozo "transformer" de glace



Et pour respecter la tradition, la sculpture de glace "de l'année" par Antti Pedrozo et Michel de Kok : "Optimus Prime", personnage inspiré des célèbres Transformers. Une belle performance technique de près de 9 mètres de haut!

D'autres réalisations du Nederlands IJssculpturenfestival : http://www.sculpture-events.com/

Eric Adjetey Anang, sculpteur de "récepteurs de proverbes"

Pour un chef!

Reprenant en 2005 l'atelier de son grand père, Eric Adjetey Anang est devenu un des sculpteurs ghanéens les plus connus avec ses créations de cercueils personnalisés.
Le site de l'artiste : http://ghanacoffin.com/

Pour un menuisier...

Pour tout savoir sur les "récepteurs de proverbes ", voir l'article "Abebuu adekai chez les Ga du Ghana. Un regard anthropologique sur l’image" par Roberta Bonetti : http://actesbranly.revues.org/227

Bleu d'Arne Quinze

"Blue", la nouvelle création du sculpteur- designer Arne Quinze dans un hôtel de Bruxelles.

D'autres photos sur le site de l'hôtel : http://www.aqua-hotel-brussels.com/
Le site de l'artiste : http://www.arnequinze.tv/2010/intro.html ; et en bonus, les aventures de Arne Quinze à Shanghai : http://www.arnequinze.asia/

07 décembre 2010

Mario Ceroli, vaguement arte povera

Mario Ceroli, "La vague" - DR



Certains voient en Mario Ceroli l’un des précurseurs de l’arte povera («art pauvre»). D’autres (en majorité) précisent que l’artiste n’a jamais fait partie de ce mouvement. Pour preuve, il n’a pas participé à la première exposition, en 1967 à la galerie la Bertesca de Gênes, qui regroupait treize jeunes artistes, exposition fondatrice de l'arte povera, selon le nom donné par le critique Germano Celant. D’ailleurs, Ceroli ne figurait pas non plus à «Arte povera 2» qui, à la galerie Di Méo, rassemblait en novembre des pièces des principaux protagonistes, Giovanni Anselmo, Alighiero e Boetti, Mario Merz...
Présentation de l'artiste dans un article "Mario Ceroli ne laisse pas de bois" du journal Libération : http://next.liberation.fr/culture/01012306544-mario-ceroli-ne-laisse-pas-de-bois
Le site de l'artiste : http://www.ceroli.com/






"Ritratto di un mio Amico Greco"(1982); 60x120x60 cm.
Bois. Collection privée.

06 décembre 2010

Sylvain Dubuisson et Vincent Barré : complices d'espace

"Diogène", Sylvain Dubuisson (2009?) ; 5 mètres de diamètre ; voir détails : http://www.egodesign.ca/fr/article.php?article_id=542

"Le musée des Beaux-Arts propose la première exposition réunissant l’architecte et designer Sylvain Dubuisson et le sculpteur formé à l’architecture Vincent Barré. Véritable immersion des deux artistes au sein du musée et de ses collections, l’exposition invite le visiteur à arpenter les salles à la découverte des réalisations personnelles ou communes d’architecture, de sculpture, d’objets, de dessins, de photographies et de films, qui sont autant d’expressions d’inventivité mises en espace et en scène. Lampes, bureaux, assiettes, bougeoirs, théière, plats, verres, cuillères, bague, lit, horloge, miroir, tous ces objets du quotidien sont revisités, bousculés, avec des couleurs et des matières innovantes, et des résonances poétiques accentuées."
Extrait de la présentation de l'exposition sur l'invitation.
Voir aussi le site du Musée des Beaux-Arts de Rouen : http://www.rouen-musees.com/Actualites-Vincent-Barre-et-Sylvain-Dubuisson-113.htm
Exposition du 10 décembre 2010 au 6 mars 2011 (Esplanade Marcel-Duchamp, 76000 Rouen).



Vincent Barré installant ses créations à l'issue d'une résidence à l'ENSA de Limoges-Aubusson (2005).


"Deux anneaux "(2007) ; Vincent Barré, sculpture de Soisey, La Perrière, Orne.
1,80 x1,20 x 1m . Fonte de fer. ®Aline et Olivier Legrand

04 décembre 2010

Ryuji Nakamura, architectures de papier II



"Cornfield" (2010); installation pour l'exposition "where is architecture? seven installations by japaneses architects" ; papier et colle; 53,90 m2. Photos : Ryuji Nakamura

Le travail du papier, sans doute une des grandes spécialités japonaises. Voici le travail de l'architecte japonais Ryuji Nakamura installé au Musée National d'Art Moderne de Tokyo. (http://www.momat.go.jp/)
Découvrir le site de l'artiste : http://www.ryujinakamura.com/index.html

01 décembre 2010

Le musée Chillida - Leku : la crise passe, la culture trépasse

Une des salles du Musée Chillida-Leku, au Caserio Zabalaga. Source: EFE.

"Le musée Chillida Leku, le musée de rêve du sculpteur basque Eduardo Chillida (décédé en 2002), est en proie à de grosses difficultés financières à tel point que le musée a demandé mercredi l'activation d'un plan social et annoncé la fermeture du musée à partir du 1er janvier 2011. Malgré l'annonce d'un plan social et de la fermeture, le musée se dit toujours ouvert "à un accord qui respecte les conditions" qu'il estime indispensables "pour assurer l'avenir du musée tel comme l'avaient défini ses créateurs," le sculpteur Eduardo Chillida et sa compagne Pilar Belzunce."
Introduction de l'article "À Chillida Leku, un rêve s'évapore" sur le site eitb.com : http://www.eitb.com/infos/culture/detail/555196/a-chillida-leku-reve-sevapore/
Information confirmée sur le site du musée "01/12/10 CHILLIDA LEKU ANUNCIA SU CIERRE": http://www.museochillidaleku.com/Detalle-Noticia-General.207+M53f2b5e4b27.0.html

"Cette décision a été motivée par la situation récurrente de déficit dans laquelle se trouve le musée, de même que la quasi-totalité des musées artistiques, et qui a été amplifié par la crise économique générale, élevant les chiffres déficitaires à des niveaux insoutenables du point de vue d'une initiative privée", a ajouté l'institution.
Même s'il ferme ses portes au public, le musée maintiendra ses activités de conservation des oeuvres de Chillida, dont la plus connue est "Le peigne du vent". L'institution continuera également à contribuer à des expositions nationales et internationales. Extraits du communiqué AFP : http://www.france24.com/fr/20101201-espagne-crise-economique-oblige-le-musee-chillida-a-fermer-portes
Nous avons déjà parlé de Chillida :
http://acasculpture.blogspot.com/2010/07/eduardo-chillida-sculpture-lhorizon.html
http://acasculpture.blogspot.com/2007/12/sculpture-de-vents-eduardo-chillida.html

Découvrir un récent "coup de coeur" à propos de l'artiste sur le site "Wings of Flo" : http://wingsofflo.blogspot.com/2010/11/eduardo-chillida-puissance-et-fragilite.html



Le projet posthume de Chillida (cette image est une simulation; une ambiance digne des utopies d'Étienne-Louis Boullée) : le Monument à la Tolérance de la montagne de Tindaya (Canaries); un tunnel de 80 mètres s'ouvrant sur une cavité cubique de 50 mètres d'arête! On rejoint ici James Turell et son "Roden Crater" (http://www.flickr.com/groups/rodencrater/)...
Les études de faisabilité ont débuté...

Voir par exemple sur ce sujet :
http://www.elpais.com/articulo/cultura/proyecto/Chillida/Tindaya/empezara/hacerse/realidad/2009/elpepicul/20080131elpepicul_2/Tes
http://www.Escultura-Fuerteventura.html ,
http://www.museochillidaleku.com/ ,
http://carbularte.blogspot.com/2008/02/el-sueo-de-chillida-sigue-intacto-en.html

30 novembre 2010

Ai Weiwei, "Sunflower seeds" : la vidéo

Nous vous avions parlé de cette installation à la Tate Modern (http://acasculpture.blogspot.com/2010/10/ai-weiwei-graine-de-contestation.html) ; en voici quelques clés...

28 novembre 2010

Katsumi Hayakawa, architectures de papier

Wireframe Modeling 2010Paper2010


Composition 1 (détail)(2010). Copyright © 2010 Katsumi Hayakawa All rights reserved.


Composition 2-10 (détail). Copyright © 2010 Katsumi Hayakawa All rights reserved.


HAKOMONO3 (détail). Copyright © 2010 Katsumi Hayakawa All rights reserved.

Katsumi Hayakawa, ce sont d'impressionnantes compositions en papier découpé, plié et assemblé. Le site de l'artiste, d'où sont issues les photos : http://katsumihayakawa.com/

Un autre très beau travail de papier : http://www.jillsylvia.com/

26 novembre 2010

Chris Burden, "Metropolis II" in progress


Le sculpteur californien Chris Burden développe depuis plusieurs mois une sculpture constituée d'un gigantesque circuit d'autos miniatures (1200) évoquant la complexité du traffic de Los Angeles. Cette oeuvre sera installée au Los Angeles County Museum of Art (http://www.lacma.org/).

Nous vous avons déjà parlé de ce sculpteur:
http://acasculpture.blogspot.com/2008/06/sculpture-allume.html

Découvrir d'autres vidéos de son travail : http://www.ubu.com/film/burden.html

A voir également un article "The agony of the body artist", accompagné de documents : http://blogs.suntimes.com/ebert/2009/10/the_agony_of_the_body_artist.html

Lire l'article de la libre, pour faire connaissance avec le "Beam Drop" : http://www.lalibre.be/culture/arts-visuels/article/509979/les-poutres-de-burden.html

22 novembre 2010

Julio Villani, L'Arpenteur

Preneur d’étoiles, 2010; Métal et latex; Dimensions variables, © T. Beghin


"Bilboquets ou L’origine du monde" (2002); bois tourné, corde en sisal,
150 x 110 Ø cm, tiges 194 x 33 Ø cm; © C. Bicalho

Du 22 octobre au 30 janvier 2011, les sculptures, vidéos, « almost ready-mades » et collages de Julio Villani investissent le musée Zadkine - de l’atelier au jardin jusqu’au corps de la collection - en un parcours ludique et plein d’humour.
L’artiste - dont le travail doit autant au glaneur qu’à l’ange, à la trouvaille qu’à la poésie - est né au Brésil en 1956. Installé à Paris en 1982, il fait depuis continuellement la navette entre les deux rives de l’Atlantique. Or pour cet héritier de l’Oulipo, les mots comme les objets sont faits pour qu’on en joue : navette est aussi le nom de l’outil conduisant le fil dans le métier à tisser. De ses va-et-vient naît la trame. Il nous la montre à l’oeuvre ; un fil conducteur perce ici et là, liant les pièces de l’exposition : des épaisses cordes en sisal des Bilboquets à la ficelle qui retient la maison de Domicile fixe, du fil de fer-colonne vertébrale de la Vénus anthropophage aux délicats fils de la broderie Autoportrait avec Équateur, c’est la ligne de la pensée de l’artiste qu’il nous est donné de suivre.

Présentation de l'exposition sur la page du Musée Zadkine : http://www.paris.fr/portail/loisirs/Portal.lut?page_id=6471&document_type_id=2&document_id=88063&portlet_id=14641
Voir aussi cet article qui a le mérite de présenter l'exposition de manière plus détaillée : http://news.suite101.fr/article.cfm/exposition-julio-villani--larpenteur-au-musee-zadkine-a-paris-a21026
Musée Zadkine : 100 bis rue d’Assas à Paris.
"Júlio Villani est un plasticien né à Marilia au Brésil en 1956; il vit à Paris depuis 1982."
Suite de cette présentation : http://fr.wikipedia.org/wiki/Júlio_Villani
Le site de l'artiste (ne fonctionne pas avec toutes les configurations) : http://www.juliovillani.com/

21 novembre 2010

Venet in context

Installation d'une sculpture de Bernar Venet à l'extérieur des Abattoirs. AFP.


Si de Bernar Venet l'on sait qu'il a réuni au fil des années un formidable ensemble d'œuvres d'artistes majeurs, l'on avait encore jamais eu l'opportunité d'une confrontation entre ses propres œuvres et les pièces de ses contemporains, souvent amis, qui composent sa collection privée.
Découvrir Bernar Venet à la fois artiste et collectionneur, c'est l'idée originale d'Alain Mousseigne, directeur des Abattoirs, qui invite le public à plonger dans "Le monde de Bernar Venet". Plusieurs œuvres importantes, représentatives de la carrière de l'artiste ponctueront le parcours d'une exposition qui entraîne le visiteur au coeur des mouvements artistiques de la seconde moitié du XXème siècle : Nouveau Réalisme, Arte Povera, Minimalisme ou encore Art conceptuel .
Elles seront pour la première fois mises en regard de pièces magistrales d'une cinquantaine de personnalités artistiques que Bernar Venet a côtoyé tant à Nice, qu'à Paris ou à New York, tels Duchamp, Arman, Cesar, Kounelis, Merz, Flavin, Kelly, Sol Lewitt, Morris, Noland, Judd, Serra, Stella, Tinguely, Weiner, West...
Le propos de l'exposition illustrera alors tant la cohérence des choix du collectionneur et la subtile complicité qui le lie à ses amis, que le terreau qui nourrit sa propre création : Venet in context.

Présentation de l'exposition sur le site des Abattoirs; lire la suite : http://www.lesabattoirs.org/expositions/2010/venet.htm
Exposition jusqu'au 13 mars 2011 : "les Abattoirs", 76 allées Charles-de-Fitte à Toulouse.
Nous vous avons déjà parlé de Bernar Venet :

19 novembre 2010

Les outils de Mars et Vénus restaurés par Berlusconi

Les statues de Mars et Vénus (IIe siècle après JC),
avant et après restauration. Reuters/Stringer/Italy


Nous n'avons pas coutume de nous intéresser à la sculpture antique; voici l'oubli réparé! Un article du journal le monde "Silvio Berlusconi restitue son pénis à Mars et ses mains à Vénus" appelle, non sans un certain humour, quelques réflexion autour des notions de conservation et de restauration ...
(voici quelques extraits de l'article : http://www.lemonde.fr/europe/article/2010/11/19/silvio-berlusconi-restitue-son-penis-a-mars-et-ses-mains-a-venus_1442483_3214.html)

... Révélée jeudi 18 novembre par Carlo-Alberto Bucci, journaliste du quotidien de gauche La Repubblica, l'affaire fait grand bruit. Outre la somme dépensée qui aurait pu être utilisée pour sauver un pan de mur à Pompeï ou une fresque à L'Aquila, M. Berlusconi et son architecte se voient reprocher d'avoir voulu confondre le vrai du marbre et le faux de la résine, gommant le hiatus entre les éléments originaux les parties reconstituées. Le ministère de la culture et son titulaire Sandro Bondi sont également sous accusation pour avoir autorisé cette radicale remise à neuf.
..." Encore une fois, a regretté la députée du Parti démocrate (gauche) Manuella Ghizzoni, nous sommes en présence d'une institution qui se plie aux caprices et aux manies du premier ministre imposées cette fois à deux vestiges de l'Antiquité qui, contrairement à d'autres, ne se sont jamais lamentés du passage du temps." En réponse, le ministre a fait savoir que ces "retouches" ne contrevenaient pas à l'article 7 de la charte de l'Unesco de 1972 adoptée par l'Italie en matière de restauration et qu'elles étaient "innovantes". Ces prothèses devraient normalement être ôtées lorsque les statues retrouveront leur domicile habituel du musée romain des thermes de Dioclétien.
"C'est une question idéologique, souligne l'expert et marchand d'art italien Peter Glidewell. Le Bernin lui même a 'arrangé' quelques antiquités. Viollet-le-Duc qui passe aujourd'hui pour un sagouin était considéré comme un génie à son époque. L'art n'est pas une science, mais un point de vue. Le seul critère de jugement est celui du bon goût."

18 novembre 2010

Moore, l'atelier



Moore au Musée Rodin, un rappel (http://acasculpture.blogspot.com/2010/10/moore-au-musee-rodin.html ), juste pour le plaisir de découvrir cette vue d'atelier; découvert sur le site (avec quelques autres photos intéressantes): http://next.liberation.fr/arts/11011136-henry-moore-au-musee-rodin ; voir aussi l'article associé : http://next.liberation.fr/arts/01012303023-henry-moore-s-invite-chez-rodin

Pour en découvrir d'avantage, une vidéo d'Arte.

Voir aussi la vidéo (non transférable),"Une œuvre à la loupe : “Le Guerrier au bouclier”, de Henry Moore"; le sculpteur Denis Monfleur s'est arrêté devant “Le Guerrier au bouclier”, et c'est à découvrir grâce à Telerama : http://www.telerama.fr/scenes/le-guerrier-de-henry-moore-commente-par-le-sculpteur-denis-monfleur,62450.php

15 novembre 2010

Mario Ferretti et Manuel Ruiz Vida, rencontre de l'au delà

Lors d’une rencontre qui associait également le Service des Arts plastiques de la Ville de Lille et la DRAC, il a été proposé que chaque artiste porte un regard sur l’œuvre de l’autre pour dépasser la simple juxtaposition de deux créations dans le même espace. Le projet est aussi la rencontre entre deux artistes de régions voisines : le Nord – Pas-de-Calais et la Wallonie picarde. Il s’inscrit dans la logique de l’Eurométropole. En 2011, les partenaires institutionnels français inviteront Mario Ferretti à mener un projet avec un autre artiste, selon le même principe.



Mario Ferretti s’est formé à l’Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles, il y est assistant aujourd’hui. Il a fait de l’arbre le centre de ses créations. Sensible à cet élément dans son ensemble mais aussi à chacune de ses parties, Mario Ferretti aime décomposer l’arbre promis à la disparition. Un plan de montage réel ou fictif place le spectateur en acteur invité à recomposer l’arbre ou une de ses parties. La confrontation du bois avec des éléments métalliques attire plus encore sur la structure de l’arbre jusqu’à la fibre.

Manuel Ruiz Vida (Valenciennes, 1970) s’inspire de lieux et d’objets pour leur structure qu’il traite dans une superposition de couleurs qu’il applique, racle, recouvre sans idée préconçue quant au résultat final.Formé à l’École régionale des Beaux-Arts de Dunkerque, il s’est inspiré d’imposantes portes de hangars, de conteneurs,... Les récipients qu’il utilise dans son atelier peuvent devenir objets de recherche. Les résidences à l’étranger ont leur répercussion dans les sujets : les édifices hors mesures de Pékin, les constructions abandonnées à Rostock, en ex-R.D.A., ou les sarcophages à Rome. La surface de la toile est oubliée sous les couches de peinture. Certains reliefs accrochent la lumière.

Présentation de l'exposition sur le site de la Maison de la Culture : http://www.maisonculturetournai.com/fr/details/index.aspx?id=163&CAT=2

Exposition du 13 novembre au 19 décembre 2010 à la Maison de la Culture de Tournai , centre culturel transfrontalier, esplanade George Grard, boulevard des Frères Rimbaut à Tournai (Belgique).

12 novembre 2010

Stephan Balkenhol, figure humaine



Bien qu'installé en France depuis plus de 15 ans, le sculpteur allemand Stephan Balkenhol demeure peu connu dans l'hexagone. Ses oeuvres sont rares au sein des collections publiques et, en dehors de quelques expositions organisées par sa galerie parisienne, son travail n'a été que parcimonieusement montré dans les institutions françaises. De fait, la grande exposition que présente le musée de Grenoble est la première de cette importance à lui être consacrée
dans notre pays. Illustrant les différents thèmes abordés par l'artiste ainsi que les différentes techniques qu'il utilise ( ronde, bosse, relief, dessin) , elle se concentre plus particulièrement sur la production des dix dernières années mais quelques oeuvres des périodes antérieures
ont été choisies pour mettre en perspective les développements récents. Elle permet de prendre conscience de la pleine dimension d'une démarche qui, sous un propos d'une apparente modestie – le réinvestissement d'une certaine tradition de la sculpture figurative – offre une image renouvelée, non dénuée d'humour, de la statuaire anthropomorphique et une exploration subtile de la psyché contemporaine.

Présentation extraite du communiqué de presse, très complet : biographie, interview, articles : www.museedegrenoble.fr/DP_Balkenhol.pdf).
La page de l'exposition sur le site du musée de Grenoble (5 place de Lavalette à Grenoble) : http://www.museedegrenoble.fr/balkenhol.htm
Musée de Grenoble, du 30 octobre 2010 au 23 janvier 2011.

Article du journal le monde : http://www.lemonde.fr/culture/article/2010/11/11/les-jeux-sur-bois-de-stephan-balkenhol_1438636_3246.html

"Sempre più" (2009), cèdre. Galerie Monica De Cardenas. ©2010 artnet - The art world online.

Une suite de reproductions sur artnet : http://www.artnet.com/Artists/ArtistHomePage.aspx?artist_id=1881&page_tab=Artworks_for_sale

A l'occasion de l'exposition, édition d'un catalogue "qui accompagne la première grande exposition française consacrée à Stephan Balkenhol rassemble les principales oeuvres et thèmatqiues abordées par l'artiste ainsi qu'un présentation des diverses techniques qu'il utilise (ronde bosse, relief, dessin). L'ouvrage et l'exposition se concentrent plus particulièrement sur la production des dix dernières années de l'artiste." Présentation sur le site des Éditions "Actes Sud" : http://www.actes-sud.fr/catalogue/arts/stephan-balkenhol

11 novembre 2010

Robert Breer, les "Floats"

"Float", Nef du CAPC photo F.G (c) Mairie de Bordeaux


"Robert Breer (né en 1926) bâtit depuis soixante ans une oeuvre drôle et stimulante. Successivement l’artiste s’est associé à plusieurs mouvements significatifs des avant-gardes française et américaine. Après avoir pratiqué l’abstraction géométrique dans les années 50, il réalise des films d’animation puis, à partir du milieu des années 60, invente des objets en mouvement, les Tanks, les Rugs et les Floats. Le CAPC rassemble pour la première fois l’ensemble des sculptures flottantes, les Floats, dans la nef de l’Entrepôt. Pendant trois mois, ces sculptures flottantes, quasi-minimales et historiques, vont errer dans la nef du musée, produisant la vision stimulante d’une exposition instable entre convention de sculptures mobiles et bal des débutantes silencieux."
Présentation extraite de la page consacrée à l'exposition, sur le site du CAPC Musée d’art contemporain de Bordeaux, Entrepôt Lainé, 7 rue Ferrère à 33000 Bordeaux : http://www.capc-bordeaux.fr/programme/robert-breer




Cette autre photo, reproduite ci-dessus, est reprise sur le site http://www.whereuart.com/fiche/capc/ ( aucune précision de date, matière, taille, lieu ou propriété n'y est associée).

"Robert Breer, sculptures flottantes", du 19 novembre 2010 au 27 février 2011.


Robert Breer, "Floats" (1970), Osaka (Japon); photo: Shunk-Kender