Photocredit: Tate Photography © Ai Weiwei et Loz Pycock
"La nouvelle installation présentée dans le Turbine Hall de la Tate Modern est un parterre de 1000 mètres carrés recouvert de graines de tournesol en céramique. Le musée craint que les visiteurs en emportent en souvenir.
Le nouveau projet d’artiste pour le Turbine Hall de la Tate Modern a été confié au Chinois Ai Weiwei ; il s’agit d’un parterre de 1 000 mètres carrés recouvert de 100 millions de graines de tournesol confectionnées en céramique. Les visiteurs sont invités à marcher sur les graines mais en revanche il leur est strictement interdit d’en emporter. Or les dirigeants du musée londonien craignent que les visiteurs n’emportent des graines en souvenir de l’installation... L’artiste a expliqué que la possibilité que le visiteur emporte une partie de l’œuvre est un concept qui lui plaît mais qu’il comprend également le point de vue du musée. Il a également signalé qu’il serait plus grave que certains visiteurs soient tentés de manger une graine."
Le nouveau projet d’artiste pour le Turbine Hall de la Tate Modern a été confié au Chinois Ai Weiwei ; il s’agit d’un parterre de 1 000 mètres carrés recouvert de 100 millions de graines de tournesol confectionnées en céramique. Les visiteurs sont invités à marcher sur les graines mais en revanche il leur est strictement interdit d’en emporter. Or les dirigeants du musée londonien craignent que les visiteurs n’emportent des graines en souvenir de l’installation... L’artiste a expliqué que la possibilité que le visiteur emporte une partie de l’œuvre est un concept qui lui plaît mais qu’il comprend également le point de vue du musée. Il a également signalé qu’il serait plus grave que certains visiteurs soient tentés de manger une graine."
Extraits d'un article paru sur artclair.com : http://www.artclair.com/site/archives/docs_article/78865/les-visiteurs-tentes-d-emporter-un-souvenir-de-la-nouvelle-installation-de-la-tate-modern.php
Le thème de cette installation (d'après wikipedia) : elle symbolise une des représentations classiques associées à Mao Zedong; ces graines sont en porcelaine et peintes individuellement à la main par près de 1600 artisans et ouvriers de la ville de Jingdezhen (dont la porcelaine est historiquement l'activité économique principale).
Aux dernières nouvelles, le public n'est plus admis en raison de dégagements de poussières imprévus : "La Tate Modern a expliqué vendredi que "l'interaction enthousiaste des visiteurs" dégageait un niveau de poussière de céramique "plus important que prévu".
Cette poussière pourrait être nuisible pour la santé "après une inhalation répétée sur une longue durée", précise le musée dans un communiqué. La Tate a donc décidé "en concertation avec l'artiste" de ne plus autoriser les visiteurs à marcher sur la sculpture. Celle-ci reste toutefois visible depuis une galerie la surplombant. " Associated Press http://fr.news.yahoo.com/3/20101015/twl-gb-art-risque-sante-1be00ca.html
Lire la critique, "très critique" : http://lunettesrouges.blog.lemonde.fr/2010/10/18/toc-made-in-china/
Cet artiste est aussi connu pour son engagement politique, ce qui lui vaut parfois quelques "ennuis" : http://www.artclair.com/site/archives/docs_article/67333/lartiste-ai-weiwei-affirme-avoir-ete-frappe-par-la-police-chinoise-et-a-du-etre-opere-en-allemagne.php
La page de la Tate Modern consacrée à l'installation réalisée dans le cadre des "Unilever Series" : http://www.tate.org.uk/modern/exhibitions/unileverseries2010/default.shtm
Le blog de l'artiste, juste pour les images (en chinois) : http://www.bullogger.com/blogs/aiww/
En Chine, il est d’ailleurs connu du grand public pour ses réflexions qu’il partage sur son blog. «Internet est l’une des choses les plus précieuses dans ce pays emmuré». Toutes les facettes de la Chine passent par son regard aiguisé. Depuis trois ans, il récolte des milliers de réactions, «mais ne répond jamais». Des lecteurs lui conseillent de modérer ses critiques, d’autres l’accusent de comploter contre le gouvernement. Pour l’artiste engagé et qui ne va «jamais» en ville, c’est un très bon moyen de prendre le pouls de la société.
Extrait d'un reportage sur l'artiste : Papiers de Chine : A Caochangdi, dans les espaces particuliers de Ai Weiwei : http://www.papiersdechine.ch/site/article.php?id=2006