31 août 2009

L'art contemporain en marche : Estuaire 2009

La troupe nantaise Royal De Luxe, lors de l'inauguration de la biennale Estuaire (AFP)


Dépêche de l'AFP, faisant le bilan de la biennale d'art contemporain Estuaire 2009

La biennale d'art contemporain Estuaire 2009 de Nantes à Saint-Nazaire qui s'est achevée dimanche a attiré près de 890.000 visiteurs en deux mois, 15% de plus que lors de son édition 2007, selon les chiffres révélés jeudi par les organisateurs.
La biennale 2009 a attiré 891.239 visiteurs en deux mois, dont quelque 150.000 pour son inauguration avec un spectacle de la troupe nantaise Royal de Luxe, alors qu'elle n'en avait accueilli que 764.125 en trois mois en 2007.
Cette biennale, qui a commencé en 2007 pour s'achever en 2011, est le prélude à la création d'un parcours d'art contemporain pérenne le long de l'estuaire de la Loire.
Le responsable d'Estuaire, Jean Blaise, s'est dit jeudi lors d'une conférence de presse "heureux" de cette réussite, notamment "parce que l'on n'a pas eu d'accident".
L'édition 2007 avait été marquée par deux "flops", avec un canard de bain jaune géant de 19 mètres qui n'avait jamais pu être gonflé durablement et "La maison dans la Loire", une auberge censée flotter au milieu du fleuve mais qui s'était retrouvée partiellement immergée après avoir pris l'eau. Surtout, selon Jean Blaise, cette année "le public a compris le sens d'Estuaire, que c'est un projet à long terme". "Une collection est en train de se constituer" entre Nantes à Saint-Nazaire, une collection
d'art "précieuse qui nous appartient à tous", a-t-il affirmé. Quinze oeuvres
sont désormais dispersées de façon permanente le long des 60 km de l'estuaire et "l'objectif pour 2011 est d'en avoir 20", a-t-il noté. La biennale 2011
devrait notamment voir revenir sur l'eau "La Maison dans la Loire", a promis
Jean Blaise. Mais les organisateurs préparent aussi l'après 2011 et la mise
en valeur du parcours, avec notamment la réalisation d'un camping réutilisant
les modules d'habitation exposés depuis 2007 sur le parcours et dans lesquels
les visiteurs pouvaient passer une nuit.