Christian Boltanski, Daniel Buren, André Cadere, Jean Le Gac, Annette Messager, François Morellet, Anne et Patrick Poirier, Claude Rutault, Sarkis, Niele Toroni, Bernard Venet et Claude Viallat ; 11 artistes français à l'affiche de l'exposition « Ruptures et Héritages (les années 70) ». Cette exposition fait honneur à l'art contemporain dans le cadre de la Présidence française et rend hommage à une génération d'artistes français des années 70; aux MRBA (Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique) à Bruxelles, chaque jour jusqu'au 18 janvier 2009.
Article de Damien Sausset sur le site de Connaisance des Arts : http://www.connaissancedesarts.com/art-contemporain/actu/articles/oeuvres-expositions/breves/lart-francais-sexporte-a-bruxelles.html
Article de Danièle Gillemon dans le soir : http://www.lesoir.be/culture/arts_plastique/exposition-ruptures-et-2008-10-16-650407.shtml ;
et de Claude Lorent dans la libre qui éclaire le lien entre ces artistes et la Belgique :
...]C'est un moment considéré comme historique dans l'art français contemporain que l'exposition propose en un accrochage qui souligne d'emblée la ligne esthétique de l'époque, les années 70. En effet, le minimal et le conceptuel occupent le terrain d'une certaine avant-garde à l'encontre d'une abstraction plus expressive qui a définitivement perdu la partie. Modeste en sa dimension puisqu'elle occupe deux salles, l'exposition rassemble un choix d'œuvres datant des années septante de onze plasticiens français ou vivant en France qui furent remarqués pour leur position souvent tranchée pour ne pas dire radicale. Tous, depuis, ont accompli une carrière assez prestigieuse et, ce qui est assez remarquable, se sont maintenus dans la ligne de création qu'ils s'étaient fixée alors qu'ils se situaient dans la petite trentaine. A l'époque, la Belgique, et surtout à partir de 1975, se montra une terre fort accueillante pour la plupart d'entre eux, ce qui, on le notera, fut beaucoup moins le cas pour les artistes des générations suivantes. Certains d'entre eux trouvèrent même plus d'échos favorables ici que chez eux, de la part de galeristes et de collectionneurs. Buren et Toroni, notamment, furent de ceux-là.[...