Extraits de la présentation de l'exposition sur le site de la Fondation Cartier : http://fondation.cartier.com/ Suivre le lien "presse" sur la page d'accueil pour découvrir le très beau dossier de presse (imprimable) ainsi que de nombreuses photos. Du 5 avril au 25 septembre 2011, à la Fondation Cartier pour l'art contemporain à Paris
30 mars 2011
Sculpture vaudou
Extraits de la présentation de l'exposition sur le site de la Fondation Cartier : http://fondation.cartier.com/ Suivre le lien "presse" sur la page d'accueil pour découvrir le très beau dossier de presse (imprimable) ainsi que de nombreuses photos. Du 5 avril au 25 septembre 2011, à la Fondation Cartier pour l'art contemporain à Paris
23 mars 2011
Venet à Versailles
Jean-Jacques Aillagon vous a-t-il laissé carte blanche ? Non. Il m’a dit : «Tu fais des expos partout dans le monde, il ne faut pas faire à Versailles ce que tu fais ailleurs. Il faut faire un geste énorme. »
Quel va être ce geste ? Il est trop tôt pour le dévoiler, même si je l’ai montré quelques secondes, en interdisant les photos, lors de la conférence de presse de Jean-Jacques Aillagon. Disons juste que les visiteurs seront très surpris, dès l’entrée.
Combien et quels types d’œuvres allez-vous exposer ? Il y aura six ou sept pièces, dont deux de 22 mètres de haut (plus une pièce au domaine de Marly). Uniquement des arcs et des lignes indéterminées. Je n’ai pas souhaité exposer d’angles et de barres droites, car je pense que cela aurait été trop agressif pour le public du château.
Extraits de l'article du quotidien Nice Matin : http://www.nicematin.com/article/cote-dazur/bernar-venet-a-versailles-revolution-au-chateau
Le blog de Jean-Jacques Aillagon pour connaître tous les projets pour Versailles (lien vers le dossier de presse) : http://jean-jacques-aillagon.typepad.fr/le_blog_de_jeanjacques_ai/2010/12/conférence-de-presse.html?cid=6a010536b474ad970c0147e21a5ce5970b
Voir aussi l'article sur le figaro.fr : http://www.lefigaro.fr/culture/2011/04/01/03004-20110401ARTFIG00640-l-art-abstrait-encercle-le-roi-soleil.php
16 mars 2011
Sarah Fauguet et David Cousinard, vestige de l'art
Copyright Martin Argyroglo
Les sculptures de Sarah Fauguet et David Cousinard empruntent au mobilier, à l’architecture et à la construction. Leur travail se situe également au niveau de l’espace d’exposition dont leurs sculptures modifient éventuellement la composition et certainement la perception. L’assemblage et l’agencement de plusieurs de leurs œuvres constituent des environnements souvent étranges...
... Avec ces sculptures abstraites qui rappellent des objets incongrus, d’une époque ancienne ou liés à des fonctions spécifiques, et cette sculpture figurative qui représente un paysage, l’exposition prend la tournure d’un environnement entre architecture improbable et maquette de décor de cinéma. Ces œuvres fonctionnent comme des éléments embryonnaires d’un espace et d’un temps autres, constitutives d’un récit dont nous n’aurions que quelques bribes...
Extraits de la présentation de l'exposition sur le site de 40mCube : http://www.40mcube.org/www/index.php/expositions/9/we-can-never-go-back-to-manderley-sarah-fauguet-david-cousinard
Exposition "We Can Never Go Back to Manderley" de Sarah Fauguet & David Cousinard, du 23 avril au 16 juillet 2011 au 40mcube; 48, avenue Sergent Maginot à 35000 Rennes.
11 mars 2011
La sculpture dont on (c)rève...
Nous nous faisons parfois l'écho de concours de sculpture dans nos pages. En voici un particulièrement rémunérateur dont nous avons le plaisir de vous informer...
Le Groupe Agrati, comme il se défini lui-même, c’est : 264 millions d’euros de chiffre d’affaires. 11 usines et 3 centres logistiques. Plus de 1700 personnes. Une capacité de production de 150.000 tonnes. 500.000 mètres carrés dont 200.000 couverts. Un parc de 300 machines de frappe à froid et de reprise... Il lance un appel à projet pour la création d’une œuvre d’art destinée à être installée de façon pérenne sur le site de l’entreprise AGRATI à Vieux-Condé. L’entreprise AGRATI France souhaite, dans le cadre de son projet d’investissement à Vieux-Condé et de l’installation de son Siège Social, investir un des espaces extérieurs de l’entreprise au travers de la création d’une installation d’art contemporain.
Voir le lien sur la page http://www.cnap.fr/index.php?page=infos&idSujetPro=1119&contenu=appelsprojet-et-offres-demploi-appelsprojet-et-offres-demploi-appelscandidatures-rsidences-prix-bourses-festivals-appelprojet-pour-la-cration-dune-installation-dart-contemporain-vieux-cond-2011 ou vous découvrirez l'ensemble des recommandations et caractéristiques souhaitées par le commanditaire du genre
"doit être spécifiquement conçue pour le site", "pensée de façon à pouvoir dialoguer avec son environnement", "résister aux intempéries", "éléments conformes aux normes de sécurité", "résister aux tentatives de dégradation ou de vol de ses éléments", "nécessiter une maintenance faible sans qualification spéciale"... suivies de considérations sur la thématique qui doit être développée.
Et vous y apprendrez finalement que "L’apport maximum de l’entreprise AGRATI pour cette création sera de 5000 € TTC (honoraires, études, réalisation, première installation). La démarche d’achat des matériaux et de tous les éléments intervenants dans la production de l’oeuvre sont de la responsabilité de l’artiste".
PS : n'oubliez pas de justifier de votre statut d’artiste en produisant copie de votre affiliation à l’AGESSA ou à la Maison des artistes.
Anthony Caro, le mystère de la sculpture à pattes...
Une sculpture monumentale en acier, signée Sir Anthony Caro, est restée invendue hier, lors de la vente '20th Century British Art' chez Bonhams Londres. Ceci après que l’artiste s’est prononcé contre la vente, demandant que l’œuvre soit retirée et déniant la sculpture qu’il avait créé en 1976/1977, estimée entre 120 000 et 180 000 euros.
« Cette œuvres est mienne, mais mutilée », a déclaré Anthony Caro à ARTINFO UK.
La sculpture Lagoon a été créé pour être posée sur le sol, fidèle à la griffe du sculpteur de 86 ans, qui omet le socle pour éviter la médiation entre ses œuvres et les spectateurs. Lagoon a néanmoins reçu des pieds en métal, soudés à la base, après son achat par le Peterborough Sculpture Trust en 1984.
Au départ, Bonhams n’avait fait aucune mention de ce plus important dans le catalogue de la vente ou dans son rapport sur l’état de l’œuvre, qui décrivait seulement des défauts de peinture. La Maison a, depuis, ajouté une notification au lot, mais la déclaration ne satisfait pas Anthony Caro. « Dans le catalogue, le tout est déclaré être mon œuvre, ce qu’il n’est pas. C’est comme ajouter une queue à un animal peint par Picasso. C’est ridicule », a-t-il déclaré.
Dans une lettre envoyée à l'artiste, Bonhams déclare que les ajouts n’ont aucune portée sur « l’intégrité artistique de le sculpture » et que les pieds « sont incapables de changer l’œuvre en une qui n’est pas la votre ». La Maison soutient aussi que les pieds ont été ajoutées pour l’installation de l’œuvre et que cela avait été fait sous la direction de l’artiste - une version des faits niée par Anthony Caro, qui dit : « je n’ai jamais été à Peterborough de ma vie ».
Bonhams a déclaré à ARTINFO UK que « l’œuvre a été commandée pour un emplacement extérieur et a des pieds en support ». Anthony Caro dit cependant que la sculpture n’était pas sur commande mais achetée chez son marchand. Une photographie, publiée en 1987 dans un catalogue de la Peterborough Sculpture Trust, montre l’œuvre installée comme prévu sur une terrasse en brique, sans pieds. Plus tard, Lagoon avait été installée sur l’eau, sans la permission de l’artiste, et puis vandalisée.
« Pendant une longue période de présentation en plein air, la sculpture est devenue altérée et malheureusement aussi peinte à la bombe par des vandales », déclare Bonhams. « La peinture a été enlevée et il n’en reste que des petites traces. Sir Anthony soutient que les pieds de la sculpture ne font pas partie de son œuvres, mais ceci n’est pas le souvenir du personnel de la Trust qui a assisté à l’installation de l’œuvre sur leur site ».
Aucune loi en Angleterre n'empêche les collectionneurs d'altérer ou détruire les œuvres dont ils sont propriétaires. « Il est très mauvais pour un artiste de savoir que son œuvre peut être détruite ou changée et qu’il n’a aucun recours, » déplore Anthony Caro. « L’artiste devrait avoir le droit de dire : ‘ceci n’est plus mon œuvre’ ».
L'article en français (10/03) qui est ici reproduit : http://fr.artinfo.com/%C2%AB-mon-%C5%93uvre-mutil%C3%A9e-%C2%BB-anthony-caro-renie-une-sculpture-qui-est-rest%C3%A9e-invendue-chez-bonhams
La page de la galerie de vente Bonhams où l'oeuvre est présentée (et où il est précisé que les oeuvres de Caro reposent habituellement directement sur le sol...) : http://www.bonhams.com/eur/press/5475/
L'article du guardian (08/03): http://www.guardian.co.uk/artanddesign/2011/mar/08/sir-anthony-caro-bonhams-auction-sculpture-row
Une explication : l'oeuvre à été déplacée de l'emplacement d'origine (voir photo ci-dessus) au Peterborough Sculpture Trust qui l'avait acquise, pour être présentée en "extérieur nature" (pelouse ou plan d'eau), ce qui aurait nécessité techniquement l'installation des "pattes", non visibles pour le spectateur car sous la terre ou sous l'eau; tout ceci à l'insu de l'artiste...
Le site de l'artiste : http://www.anthonycaro.org/
Nous vous avons déjà parlé de Anthony Caro : http://acasculpture.blogspot.com/2009/01/anthony-caro-sculptures-au-laac.html
http://acasculpture.blogspot.com/2008/10/sculptures-danthony-caro-suite.html
http://acasculpture.blogspot.com/2008/10/sculpture-galvanise-anthony-caro.html
10 mars 2011
Voyage dans les « îles jamais trouvées »...
L’exposition "Îles jamais trouvées" souhaite montrer, au travers des œuvres de 35 artistes internationaux (Japon, États-Unis, Allemagne, Italie, France, Grèce, Chypre, Maroc…) une sensibilité commune et partagée, tournée vers la quête de l’authenticité, au sein d’un contexte sociologique et anthropologique complexe...
...Les "Iles jamais trouvées" sont ces zones de création particulières, uniques et individuelles dans lesquelles chaque artiste définit et communique clairement sa propre approche, son propre langage et système de symboles, sa propre vision idéologique, philosophique, esthétique et historique du monde. La vie et le travail des artistes peuvent également se comprendre par la quête métaphorique de "leur île", de "leur place", de "leur terre". Toutes les inventions d’organisation des formes, de langages, de signaux visuels et de nouveaux récits personnels constituent ces terres d’empathies et d’imagination qui se présentent elles‐mêmes comme des îles.En ce sens, le travail artistique ressemble à un long et éternel voyage grâce auquel les artistes, suivant leur propre étoile, découvrent continuellement de nouvelles îles, de nouveaux continents et de nouveaux mondes – conquièrent de nouveaux territoires, élaborent et occupent de nouvelles aires par leurs méthodes et leurs aptitudes. Ce voyage éternel est un compte à la fois dramatique, poétique, conflictuel et pittoresque rempli d’espoir et de déception, de perte et de trouvailles, de labeur, de plaisir et de joie, mais aussi de destruction, de déchéance, de colère, de tristesse, de solitude et de renoncement, de raison et d’irrationalité, de folie et d’obsession.
Extraits de la présentation de l'exposition sur le site du musée : http://www.mam-st-etienne.fr/index.php?rubrique=30&exposition_id=154
Découvrir également l'excellent dossier pédagogique : http://www.mam-st-etienne.fr/data/documents/20110106-DossierPeda-IJT-web.pdf
Liste des artistes exposés :
Marina ABRAMOVIC (Serbie), Alice AYCOCK (Etats-Unis), Marina BOLLA, (Italie) Louise BOURGEOIS, (Etats-Unis) Yves BRESSON (France), Tony CRAGG (Grande-Bretagne), Danica DAKIC, (Bosnie) Latifa ECHAKCH (Maroc), Jan FABRE (Belgique), Hans Peter FELDMANN (Allemagne), Gloria FRIEDMANN, (Allemagne/France), Carlos GARAICOA (Cuba), GILBERT & GEORGE, (Grande-Bretagne) Siobhan HAPASKA, (Grande-Bretagne) Rebecca HORN (Allemagne), Ilya KABAKOV (Russie), Anselm KIEFER (Allemagne), KIMSOOJA (Corée/Etats-Unis), Jannis KOUNELLIS (Grèce/Italie), Maria LOIZIDOU (Chypre), Richard LONG (Grande-Bretagne), Natsuyuki NAKANISHI (Japon), Maurizio NANNUCCI (Italie), Luigi ONTANI (Italie), Dennis OPPENHEIM (Etats-Unis), ORLAN (France), Michelangelo PISTOLETTO (Italie), Lucas SAMARAS (Grèce/Etats-Unis), Barthélémy TOGUO (Cameroun/France), Stefanos TSIVOPOULOS (Grèce), Costas TSOCLIS (Grèce), Mamoru TSUKADA (Japon, vit à Berlin), Günther UECKER (Allemagne), Lois WEINBERGER (Autriche) et Dimitirs XONOGLOU (Grèce).
"Iles jamais trouvées", exposition thématique collective, du 17 décembre 2010 au 17 avril 2011.
Musée d’Art Moderne de Saint-Étienne Métropole, La Terrasse - BP 80241 - 42006 Saint-Etienne.
"Tout, sauf une sculpture"...
« Nous avons appris qu'un projet d'oeuvre d'art contemporain au milieu du rond-point, à la place du mimosa, était à l'étude en mairie », s'indigne Claude Lubrano, président du comité de quartier Cimiez - Rimiez - Brancolar - Scuderi et Commandant Gérôme. « Nous n'avons même pas été consultés. Nous ne voulons pas de ce projet, car nous voulons préserver la verdure du quartier pour nos générations futures. Et si on peut éviter un morceau de fer... »
Gérard Baudoux, conseiller municipal délégué à l'art moderne et contemporain, explique : « Je ne vous cache pas que votre choix serait beaucoup plus économique. Mais le président du comité de quartier Hauciri m'a proposé ce projet et je n'y étais pas hostile, d'autant que ça paraissait correspondre à la volonté des gens du quartier - d'après ce qui m'a été présenté comme un sondage auprès de 300 personnes... De plus, une oeuvre d'art contemporain est compatible avec un écrin de verdure. »
La salle ne semble pas de cet avis. Dans l'assemblée, Jacques Peyrat, ancien maire de Nice et riverain, fait une proposition : celle d'un « arbre aux caractéristiques romaines et antiques qui est en lui-même une oeuvre d'art : l'olivier, surtout s'il est centenaire. » Une proposition applaudie. « S'il n'y a que ça pour vous satisfaire, nous allons le faire », se sont accordés Gérard Baudoux et Bernard Baudin... tout en précisant que le débat restait ouvert.
Exrait d'un article de Yann Delanoë pour Nice-Matin à propos de débats d'un comité de quartier de Nice, paru sur le site : http://www.nice.maville.com/actu/actudet_--Tout-sauf-une-sculpture-_loc-1720145_actu.Htm
Lire également la suite : http://www.nicematin.com/article/nice/commandant-gerome-sosno-renonce-a-son-projet
05 mars 2011
Roger Remacle, la plastique des plastiques
Roger Remacle, ce jeune sculpteur de 70 printemps, expose à la Galerie 105 Besme. Un parcours artistique très personnel, nourri au sein de la pétrochimie, le conduit à mettre en œuvre les matériaux plastiques : un regard de chercheur impénitent où il "aborde des plastiques aux propriétés complexes, développe des outils spécifiques et invente des processus de transformation propres au matériau et conçus à l'échelle artisanale". (citation de l'artiste dans son catalogue publié en 2010 à l'occasion de son exposition à la Galerie KOMA à Mons).
Roger Remacle est aussi un plasticien, au sens contemporain du terme, qui s'exprime au travers de média variés comme la vidéo et le son, la performance et le landart; précisons encore qu'il partage ses compétences avec les étudiants de l'option sculpture de l'Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles dans le cadre de son cours consacré aux matériaux nouveaux.
L'exposition Skin-Deep sera encore visible quelques jours sur rendez-vous à la Galerie 105 Besme (Avenue Besme 105 à 1190 Bruxelles; téléphone : 0475 299 873).
04 mars 2011
"Jean-Michel Othoniel en verre et contre tous"
C'est sous ce titre que le journal Le Figaro présente un article consacré à Jean-Michel Othoniel, à l'occasion de son exposition au Centre Pompidou, sous le titre "Jean-Michel Othoniel, My Way", au Centre Pompidou, jusqu'au 23 mai 2011 : http://www.lefigaro.fr/culture/2011/03/03/03004-20110303ARTFIG00668-jean-michel-othoniel-en-verre-et-contre-tous.php
My Bed (2002-2003). Museum of Contemporary Art, North Miami. Verre et métal, 290 x 190 x 241 cm. Collection de l'artiste. Photographie Patrick Gries / Fondation Cartier pour l'art contemporain - Paris
Le site de la galerie Perrotin : http://www.galerieperrotin.com/artiste-Jean-Michel_Othoniel-9.html ; et celui de l'artiste : http://www.othoniel.fr/